Informations générales
Organisme de rattachement
CNRS
Référence
UMR6251-NIEKEL-003
Date de début de diffusion
13/06/2025
Date de parution
03/07/2025
Date de fin de diffusion
04/07/2025
Description du poste
Versant
Fonction Publique de l'Etat
Catégorie
Catégorie A (cadre)
Nature de l'emploi
Emploi ouvert uniquement aux contractuels
Domaine / Métier
Recherche - Chercheuse / Chercheur
Statut du poste
Vacant
Intitulé du poste
Transitions de phase photoinduites ultrarapides dans des matériaux à changement de phase de type ferroé
Descriptif de l'employeur
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieure et de la Recherche. Créé en 1939 et dirigé par des scientifiques, il a pour mission de faire progresser la connaissance et être utile à la société dans le respect des règles d’éthique, de déontologie et d’intégrité scientifique.
Description du poste
Sujet de thèse :
Positionnement du projet scientifique :
En raison de leurs remarquables propriétés électriques et optiques, les matériaux à changement de phase (PCM) ont attiré beaucoup d'attention, tant pour la science fondamentale que pour leur potentiel d'application. Aujourd'hui, un domaine en plein essor utilisant divers PCM est celui du calcul neuromorphique dans la perspective de créér des neurones et synapses artificiels physiques. Le potentiel pour une réduction du coût énergétique et pour l’accélération du processus d'inférence et d'apprentissage de l'intelligence artificielle est particulièrement intéressant. L'émulation des neurones et des synapses est souvent basée sur les memristors, qui permettent d'accéder à plusieurs états de résistivité par un stimulus externe. Cette commutation entraîne une variation significative des propriétés physiques telles que la résistivité, la permittivité diélectrique ou l’aimantation. L'échelle de temps typique pour la commutation dans différents matériaux s'étend de centaines de nanosecondes à plusieurs centaines de picosecondes.
La réduction des temps de commutation caractéristiques et de la consommation d'énergie nécessite un changement de paradigme en passant de la commutation résistive à d'autres mécanismes tels que la commutation optique. Aujourd'hui, la commutation entièrement optique entre deux configurations magnétiques présentant un « 1 » et un « 0 » logiques a été démontrée dans des systèmes magnétiques tels que les alliages métalliques magnétiques [1,2]. Cependant, ce phénomène se produit au sein d'une phase magnétique établie et n'est pas assimilé à une transition de phase thermodynamique. Récemment, il a été démontré qu'une transition de phase paraélectrique à ferroélectrique était possible dans le strontium-titanate (SrTiO3) paraélectrique commandé par des impulsions optiques térahertz ultracourtes [3]. Ce résultat remarquable ouvre la possibilité de créer une phase ferroélectrique métastable à partir d'une phase paraélectrique quantique dans un matériau soumis à des impulsions térahertz intenses à l'échelle de la picoseconde. Dans le cas du SrTiO3 paraélectrique quantique, cette transition de phase pilotée optiquement se produit à une température très basse, inférieure à 50 K, ce qui le rend difficilement utilisable pour des applications technologiques au quotidien.
Projet:
Ce projet de thèse abordera la physique sous-jacente aux transitions de phase photoinduites à l'échelle de temps de la femtoseconde à la nanoseconde dans une nouvelle classe de PCM, plus précisément les matériaux ferro- et antiferroélectriques sans plomb.
Pour relever les défis susmentionnés, la recherche se concentrera sur les matériaux pérovskites ferroélectriques et antiferroélectriques déposés sous forme de couches minces par ablation laser pulsée dans le cadre d'un projet de recherche national de l'ANR (= « FASTPHASE »). Ces matériaux présentent plusieurs t
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...
Conditions particulières d'exercice
Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
Descriptif du profil recherché
Contraintes et risques :
Le travail de thèse sera effectué à l'Institut de Physique de Rennes et partiellement à l'ESRF. Le département matériau et lumière a construit au fil des années un laboratoire laser ultrarapide étendu, comprenant plusieurs installations de spectroscopie d'absorption résolue en temps et des installations optiques pour la génération IR et THz ainsi que des études optiques résolues en temps.
Le travail quotidien implique de fortes interactions avec tous les membres de l'équipe travaillant dans le laboratoire laser.
Temps plein
Oui
Rémunération contractuels (en € brut/an)
La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel
Pays
Localisation du poste
Europe, France, Bretagne, Ille et Vilaine (35)
Géolocalisation du poste
RENNES
Lieu d'affectation (sans géolocalisation)
35042 RENNES (France)
Critères candidat
Niveau d'études / Diplôme
Niveau 7 Master/diplômes équivalents
Spécialisation
Formations générales
Langues
Français (Seuil)