THESE: ÉTUDE QUANTITATIVE DE LA DYNAMIQUE DES DISLOCATIONS DANS LES SOLUTIONS SOLIDES CONCENTRÉES RÉFRA

Détail de l'offre

Informations générales

Organisme de rattachement

CNRS  

Référence

UPR8011-FREMOM-004  

Date de début de diffusion

16/06/2025

Date de parution

03/07/2025

Date de fin de diffusion

07/07/2025

Intitulé long de l'offre

THESE: ÉTUDE QUANTITATIVE DE LA DYNAMIQUE DES DISLOCATIONS DANS LES SOLUTIONS SOLIDES CONCENTRÉES RÉFRACTAIRES PAR MET IN SITU (H/F)

Date limite de candidature

07/07/2025

Nature du contrat

CDD de 3 ans

Description du poste

Versant

Fonction Publique de l'Etat

Catégorie

Catégorie A (cadre)

Nature de l'emploi

Emploi ouvert uniquement aux contractuels

Domaine / Métier

Recherche - Chercheuse / Chercheur

Statut du poste

Vacant

Intitulé du poste

THESE: ÉTUDE QUANTITATIVE DE LA DYNAMIQUE DES DISLOCATIONS DANS LES SOLUTIONS SOLIDES CONCENTRÉES RÉFRA

Descriptif de l'employeur

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieure et de la Recherche. Créé en 1939 et dirigé par des scientifiques, il a pour mission de faire progresser la connaissance et être utile à la société dans le respect des règles d’éthique, de déontologie et d’intégrité scientifique.

Description du poste

Sujet de thèse :
Étude quantitative de la dynamique des dislocations dans les solutions solides concentrées réfractaires par microscopie électronique à transmission in situ
Contexte :
Depuis l'aube de l'humanité, on sait que la combinaison de différents métaux les rend plus résistants. Ainsi, ajouter un peu d'étain au cuivre pur le rend plus dur. L'alliage formé, un bronze, est un mélange miscible des deux espèces chimiques, appelé solution solide, dans laquelle les atomes sont répartis de manière aléatoire sur un réseau cristallographique spécifique.

Dans les métaux et leurs alliages, les propriétés mécaniques sont largement déterminées par la multiplication et la propagation à l'échelle nanométrique de défauts linéaires, appelés dislocations, et par leur interaction avec la microstructure. Ainsi, le durcissement de la solution solide est attribué à l'interaction entre les atomes minoritaires, les solutés, et les dislocations. Théorisés dans les années 60 et 70, les modèles de durcissement n'ont cependant pas encore trouvé d'explication satisfaisante, en particulier dans les solutions solides concentrées, où la notion de soluté est plus vague et mal définie. De plus, la présence d'atomes d’impuretés comme l'oxygène, dans les sites interstitiels influence grandement les propriétés mécaniques à haute température où la diffusion est importante.
Cette question du durcissement a récemment connu un regain d'intérêt avec la découverte de solutions solides complexes multicomposantes, appelées alliages à haute entropie, aux propriétés mécaniques prometteuses, notamment à haute température.
Dans le cadre du projet ANR DisMecHTRA (2025-2028), nous visons à mieux comprendre les mécanismes fondamentaux qui contribuent au durcissement dans de tels alliages contenant des éléments réfractaires et qui forment des solutions solides concentrées cubique centrées. Des alliages modèles binaires et ternaires (Nb-Mo ou Nb-Mo-Ti), avec une pureté interstitielle contrôlée, seront considérés dans le projet.
Dans un premier temps, les alliages seront élaborés et optimisés à l'ICMPE à Thiais. Ensuite, au CEMES, nous utiliserons la haute résolution spatiale d'un microscope électronique à transmission (MET) pour observer directement le mouvement des dislocations pendant la déformation dans les parties ultra-minces d'un échantillon d'alliage. Cette technique, appelée déformation in situ en MET, est une spécificité du laboratoire. En raison de la grande variation du paysage chimique le long de la dislocation et sur sa trajectoire, un mouvement saccadé présentant des points d'ancrage est attendu. Enfin, nous utiliserons des méthodes combinant apprentissage profond et vision par ordinateur, afin d'extraire statistiquement les principales caractéristiques du mouvement des dislocations (distributions des points d'ancrage, vitesse et courbure locale des dislocations, etc.). Ces observations devraient nous permettre de confronter
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Conditions particulières d'exercice

Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

Descriptif du profil recherché

Contraintes et risques :

Temps plein

Oui

Rémunération contractuels (en € brut/an)

La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel

Pays

Localisation du poste

Europe, France, Occitanie, Haute Garonne (31)

Géolocalisation du poste

TOULOUSE

Lieu d'affectation (sans géolocalisation)

31055 TOULOUSE (France)

Critères candidat

Niveau d'études / Diplôme

Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents

Spécialisation

Formations générales

Langues

Français (Seuil)