Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieure et de la Recherche. Créé en 1939 et dirigé par des scientifiques, il a pour mission de faire progresser la connaissance et être utile à la société dans le respect des règles d’éthique, de déontologie et d’intégrité scientifique.

Sujet de thèse :
Nous invitons les candidatures pour un doctorat entièrement financé à l'intersection des systèmes sans fil, de l'électronique organique et des neurotechnologies.


Objectif du projet

Développer une interface analogique implantable sans fil, sans batterie, utilisant des transistors électrochimiques organiques (OECT) pour détecter des neuromodulateurs comme la dopamine, la sérotonine et l'acétylcholine. La lecture sera effectuée par rétrodiffusion radiofréquence, permettant une surveillance chimique cérébrale en temps réel et peu invasive chez des animaux en mouvement.


Votre mission

Vous co-développerez une nouvelle classe de dispositifs implantables sans batterie basés sur les OECT, combinant :
• Une communication analogique sans fil basée sur une architecture de rétrodiffusion-modulation ;
• La co-conception de l'électronique frontale et des antennes RF miniatures pour une implantation chronique.
Vous prototyperez et caractériserez la liaison sans fil (puissance + détection), concevrez et optimiserez le couplage capteur-résonateur, et participerez à des tests in vitro/ex vivo.


Encadrement et environnement

• Denys Nikolayev (IETR Rennes) : expert en bioélectronique sans fil et contrôle des ondes dans les tissus
• Simon Hemour (IMS Bordeaux) : expert en récupération et détection d'énergie RF

Collaborations complémentaires avec le groupe de Nako Nakatsuka (Neuro-X, EPFL), Damien Thuau (IMS) et Clémentine Bosch-Bouju (Neurocampus, Bordeaux).

Vous travaillerez au sein d'une équipe interdisciplinaire couvrant les neurosciences, l'ingénierie RF et l'électronique organique, et bénéficierez d'échanges internationaux et d'infrastructures de recherche de pointe (par exemple, la plateforme M2ARS de l'IETR, les plateformes d'électronique organique et de nanotechnologie de l'IMS et les laboratoires NeuroTech de l'EPFL).


Profil recherché

Nous accueillons avec intérêt les candidats motivés possédant une solide expérience dans les domaines suivants :
• Circuits RF / électronique analogique
• Électromagnétisme / conception d'antennes
• Détection sans fil / bioélectronique
• Une expérience préalable avec des dispositifs implantables ou de l'électronique organique est un atout, mais n'est pas obligatoire.
Contexte :
Nous recherchons des chercheurs très motivés pour rejoindre notre équipe au laboratoire IETR, CNRS, Rennes, France pour un doctorat. Le projet est soutenu par l'Agence nationale de la recherche française (ANR) et le Fonds national suisse (FNS) et implique une étroite collaboration avec l'EPFL et l'IMS Bordeaux. Nos recherches se concentrent sur le développement de biocapteurs implantables passifs qui utilisent la rétrodiffusion pour transmettre sans fil des données de détection. Le chercheur travaillera dans un environnement stimulant et hautement collaboratif, aux côtés d'experts d'un projet financé par l'ERC en bioélectronique sans fil.

Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

Contraintes et risques :