Poste postdoctoral de deux ans en macroévolution et évolution phénotypique à l'Université de Toulouse (

Détail de l'offre

Informations générales

Organisme de rattachement

CNRS  

Référence

UMR5300-JONROL-002  

Date de début de diffusion

13/09/2025

Date de parution

14/09/2025

Date de fin de diffusion

04/10/2025

Intitulé long de l'offre

Poste postdoctoral de deux ans en macroévolution et évolution phénotypique à l'Université de Toulouse (H/F). France.

Date limite de candidature

04/10/2025

Nature du contrat

CDD de 2 ans

Description du poste

Versant

Fonction Publique de l'Etat

Catégorie

Catégorie A (cadre)

Nature de l'emploi

Emploi ouvert uniquement aux contractuels

Domaine / Métier

Recherche - Chercheuse / Chercheur

Statut du poste

Vacant

Intitulé du poste

Poste postdoctoral de deux ans en macroévolution et évolution phénotypique à l'Université de Toulouse (

Descriptif de l'employeur

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieure et de la Recherche. Créé en 1939 et dirigé par des scientifiques, il a pour mission de faire progresser la connaissance et être utile à la société dans le respect des règles d’éthique, de déontologie et d’intégrité scientifique.

Description du poste

Missions :
Dans le contexte de la crise actuelle de la biodiversité, il est urgent de comprendre comment les patrons de biodiversité globaux se sont créés et assemblés. Les espèces ne sont pas uniformément réparties sur la planète (Rohde et al. 1992, Pennisi 2005, Mittelbach et al. 2006), car elles sont beaucoup plus nombreuses dans les régions tropicales que dans les régions tempérées. Ce patron, appelé gradient latitudinal de diversité, est sans doute l’un des plus célèbres patrons biogéographiques (Pianka 1966, Rohde 1992, Mittelbach 2006). Depuis sa première description au début du XIXe siècle par Humboldt (Hawkins 2001, Lomolino et al. 2010), il a été décrit chez la plupart des clades d'animaux, de plantes et de microbes (Hillebrand 2004, Rolland & Freeman 2023) et demeure l'un des plus grands mystères non résolus de l'évolution et de l'écologie (Pennisi 2005).

Une explication classique du gradient de diversité latitudinale est que l'augmentation de la diversité des espèces sous les tropiques serait associée à une augmentation des interactions biotiques ( « diversité engendre la diversité », Mayer & Pimm 1997, Schemske 2009), qui devraient augmenter également le taux de spéciation. Bien que cette hypothèse d'« interaction biotique » soit bien connue en biologie évolutive, elle n'a pas été testée à l'échelle mondiale (Moles & Ollerton 2016). En théorie, les interactions biotiques devraient influencer la forme des phylogénies (Moen & Morlon 2014, Condamine et al. 2019) et l'évolution des phénotypes des espèces. La sélection divergente associée à la compétition devrait entraîner des changements dans l'évolution des traits afin de répartir les ressources entre les compétiteurs (« déplacement de caractères », Schluter 2000, Pfennig & Pfennig 2009). De nouveaux modèles ont récemment été développés pour détecter spécifiquement ces interactions biotiques à l'aide de larges bases de données de phylogénie et de traits (voir Drury et al. 2021).

Activités :
Dans ce projet, le/la postdoctorant(e) étudiera si les interactions biotiques varient avec la latitude, à l'aide de modèles phylogénétiques d'évolution des traits. Plus précisément, il/elle testera l'hypothèse selon laquelle les interactions entre espèces sont plus fortes sous les tropiques, à l'aide de modèles d'évolution phénotypique qui détectent les interactions entre lignées. Le/La postdoctorant(e) vérifiera si les clades tropicaux soutiennent davantage les modèles d'évolution phénotypique prenant en compte la diversité (Drury et al. 2016) comparé à d'autres modèles n'incluant pas les interactions biotiques. Tous ces modèles seront testés sur des mégaphylogénies et des larges bases de données de traits pour près de 54 000 espèces de vertébrés.
Contexte de travail :
Il/Elle sera principalement encadré(e) par Jonathan Rolland (CNRS, Université de Toulouse), en étroite collaboration avec d'autres membres du projet ANR LatitudinalMysteries : d
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Conditions particulières d'exercice

Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

Descriptif du profil recherché

Competences :
Le/La candidat(e) devra être titulaire d'un doctorat en biologie/biologie évolutive et posséder des compétences en bioinformatique et en macroévolution (idéalement en modèles d'évolution phénotypique). Le défi technique consistera à gérer de grands ensembles de données pour de nombreux clades et à ajuster un grand nombre de modèles. Les logiciels seront principalement en R, mais impliqueront probablement d'autres outils bioinformatiques (Bash, Python) et l'utilisation de clusters de calcul. Le/La candidat(e) devra être motivé(e) pour interagir avec les autres scientifiques du groupe (actuellement 3 doctorants et 1 postdoctorant(e), maîtriser l'anglais et avoir un bon historique de publications.

Contraintes et risques :
À l'échelle locale, le/la postdoctorant(e) participera à l'organisation de séminaires/journal club au sein du Centre de Recherche sur la Biodiversité et l'Environnement (CRBE). Le projet bénéficiera également du riche environnement scientifique du laboratoire CRBE de l'Université de Toulouse.
Toulouse est la principale ville du Sud-Ouest de la France, une ville dynamique située à une heure des Pyrénées, à deux heures de Montpellier et à trois heures de l'océan Atlantique

Veuillez postuler sur le Portail emploi du CNRS en incluant :
(1) une courte lettre de motivation (environ 1 page) décrivant vos réalisations en recherche et vos motivations, ainsi que les coordonnées de deux personnes de référence et (2) un CV.

Pour plus d'informations sur les recherches menées au sein de notre laboratoire, veuillez consulter :
https://jorolland.wordpress.com et https://crbe.cnrs.fr .

Temps plein

Oui

Rémunération contractuels (en € brut/an)

entre 2991 et 4166 euros brut mensuel selon expérience. le candidat.e retenu.e est censé(e) s'insta

Pays

Localisation du poste

Europe, France, Occitanie, Haute Garonne (31)

Géolocalisation du poste

TOULOUSE

Lieu d'affectation (sans géolocalisation)

31062 TOULOUSE (France)

Critères candidat

Niveau d'études / Diplôme

Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents

Spécialisation

Formations générales

Langues

Français (Seuil)