Postdoctorant en Océanographie Physique (H/F) - Mécanismes de mélange océanique multi-échelles en Atlan

Détail de l'offre

Informations générales

Organisme de rattachement

CNRS  

Référence

UMR5566-FLOGAS-003  

Date de début de diffusion

13/06/2025

Date de parution

03/07/2025

Date de fin de diffusion

04/07/2025

Description du poste

Versant

Fonction Publique de l'Etat

Catégorie

Catégorie A (cadre)

Nature de l'emploi

Emploi ouvert uniquement aux contractuels

Domaine / Métier

Recherche - Chercheuse / Chercheur

Statut du poste

Vacant

Intitulé du poste

Postdoctorant en Océanographie Physique (H/F) - Mécanismes de mélange océanique multi-échelles en Atlan

Descriptif de l'employeur

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieure et de la Recherche. Créé en 1939 et dirigé par des scientifiques, il a pour mission de faire progresser la connaissance et être utile à la société dans le respect des règles d’éthique, de déontologie et d’intégrité scientifique.

Description du poste

Missions :
Ce postdoctorat s’inscrit dans le projet de recherche ANR PUMP (2025–2028), qui vise à mieux comprendre les mécanismes de mélange océanique dans les couches de surface de l’Atlantique équatorial et leur contribution aux échanges d’énergie (i.e., quantité de mouvement et chaleur) entre l’océan et l’atmosphère. Les bassins équatoriaux de l’Atlantique et du Pacifique, particulièrement sensibles à la variabilité climatique, présentent une importante variabilité diurne. Cette variabilité, qui influence directement la température de surface de la mer, résulte d’interactions complexes entre le rayonnement solaire, les courants, la stratification et les processus de mélange vertical. Le mélange vertical joue un rôle déterminant dans la redistribution de la chaleur : il conditionne si celle-ci reste confinée en surface pour réchauffer l’atmosphère en fin de journée, ou si elle est transférée vers les couches plus profondes de l’océan. Un élément fondamental de ce mécanisme est le cisaillement vertical entre le sous-courant équatorial orienté vers l’est, situé entre 150m et 50 m de profondeur, et le courant équatorial sud en surface orienté vers l’ouest. Ce cisaillement agit contre la stratification – maintenue par le réchauffement solaire et la présence d’eaux froides équatoriales – de manière à maintenir des conditions d’instabilité marginale (nombre de Richardson proche de 1/4).

Dans ce contexte, mieux comprendre comment ces processus locaux — notamment le forçage du vent et le cycle diurne — interagissent avec des phénomènes plus grande échelle et de plus basse fréquence, comme les ondes et les courants zonaux liés à la variabilité du Sous-Courant Équatorial (EUC) et de la thermocline, est essentiel. Par exemple, il a été montré que les fluctuations saisonnières liées au déplacement vertical de l’EUC modifiaient la profondeur de pénétration de la variabilité diurne. De plus, plusieurs études soulignent que la dépendance de cette variabilité diurne au vent local pourrait être (pour partie) la manifestation de contrôles exercés à des échelles plus grandes.

Une meilleure compréhension des interactions multi-échelles est essentielle pour approfondir notre connaissance des processus océaniques dans les tropiques et pour en améliorer la représentation dans les modèles numériques, et in fine diminuer les biais persistants dans ces régions des modèles climatiques. Puisque le transport vertical de nutriments s’appuie sur les mêmes mécanismes physiques que le transfert de chaleur vers les profondeurs, le mélange vertical – et son intermittence – joue aussi un rôle clé dans la régulation de la productivité primaire.
Activités :
L’enjeu de ce postdoc sera d’explorer les régimes de variabilité du mélange vertical dans l’Atlantique Tropical à partir d’un jeu d’observations issu des réseaux PIRATA et de déploiements de flotteur Argo avec des fréquences d’échantillonnage adaptées. Il sera complét
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...

Conditions particulières d'exercice

Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

Descriptif du profil recherché

Competences :
Formation : Doctorat en océanographie physique, sciences de l’atmosphère.

Compétences :
• Solide expérience en traitement de données océanographiques (in situ, satellite).
• Compétences en modélisation numérique (ex : ROMS, NEMO, CROCO ou équivalents).
• Maîtrise des outils d’analyse de données (Python, Matlab ou équivalent).
• Connaissances en dynamique équatoriale et/ou processus de mélange.
• Bonnes capacités rédactionnelles et de communication scientifique (français et anglais).
Contraintes et risques :

Temps plein

Oui

Rémunération contractuels (en € brut/an)

Entre 2991€ et 4166€ brut mensuel selon expérience

Pays

Localisation du poste

Europe, France, Occitanie, Haute Garonne (31)

Géolocalisation du poste

TOULOUSE

Lieu d'affectation (sans géolocalisation)

31400 TOULOUSE (France)

Critères candidat

Niveau d'études / Diplôme

Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents

Spécialisation

Formations générales

Langues

Français (Seuil)