Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieure et de la Recherche. Créé en 1939 et dirigé par des scientifiques, il a pour mission de faire progresser la connaissance et être utile à la société dans le respect des règles d’éthique, de déontologie et d’intégrité scientifique.

Missions :
La nanomédecine est espérée comme un progrès capital pour le futur de l’oncologie. Une part importante de ses recherches se consacre au développement de nanoparticules (NP) multifonctionnelles capables de s’accumuler de manière préférentielle dans les tumeurs pour la vectorisation contrôlée d’un actif thérapeutique, et/ou pour servir d’outil diagnostic dans l’imagerie clinique permettant un suivi personnalisé de la pathologie. De nombreux obstacles restent néanmoins à franchir pour améliorer la valeur clinique de ces traitements de pointe, en particulier concernant les voies d’élimination, les stratégies de ciblages, la translation des recherches fondamentales et la médecine personnalisée. Dans ce contexte, l’équipe BCBS du laboratoire LIENSs travaille sur des revêtements d’oligosaccharides (OS) bioactifs d’origine marine associés à une nouvelle génération de nanoparticules d’oxyde de fer (ESIONP) pour la mise au point de traitements innovants de thérapies ciblées et de médecine personnalisée contre le cancer.
L’équipe a déjà développé des OS-ESIONP à base d’héparine, de carraghénane, d’ulvane et de laminarine (en cours) qui montrent des résultats prometteurs tant sur leurs propriétés pharmacocinétiques (temps de vie vasculaire prolongé, aptitude de ciblage tumoral, voie d’élimination rénale et hépatobiliaire) que sur leurs propriétés antitumorales (réduction de la migration des cellules cancéreuses et immuno-restoration des macrophages associés aux tumeurs). Néanmoins, la voie de synthèse utilisée actuellement pour préparer ces nanomédicaments est une méthode micro-onde qui utilise une base réductrice CMR, l’hydrazine, classé CMR. Dans ce contexte scientifique émulant, nous proposons un contrat post-doctoral de 12 mois pour le développement de ces OS-ESIONP par des procédés de chimie verte qui s’affranchissent de l’hydrazine ou de toutes autres composés CMR.

Publications antérieures de l’équipe sur le projet

Synthesis and Characterization of λ-Carrageenan Oligosaccharide-Based Nanoparticles: Applications in MRI and In Vivo Biodistribution Studies. M. Porta-Zapata, S. Carregal-Romero, J. Saliba, A. Urkola-Arsuaga, C. Beatriz Miranda Perez de Alejo, I. Orue, L. Martínez-Parra, D. Di Silvio, A. Descamps-Mandine, C. Daviaud, M. Menard, A. Hamami, B. Musnier, J. Cherfan, A. Codault, C. Manseur, M. Jeannin, D. Castejón, I. Fruitier-Arnaudin, J. Ruiz-Cabello, H. Groult, Biomacromolecules, 2025, doi : 10.1021/acs.biomac.4c01747

Ultrasmall Manganese Ferrites for In Vivo Catalase Mimicking Activity and Multimodal Bioimaging. S. Carregal-Romero, A. Miguel-Coello, L. Martínez-Parra, Y. Martí-Mateo, P. Hernansanz-Agustín, Y. Afonso, S. Plaza-García, L. Gutiérrez, M. Muñoz-Hernández, P. Lecante, M. Piñol-Cancer, Z. Blasco-Iturri, L. Fadón, A. Almansa-García, J. Carrillo-Romero, M. Möller, D. Otaegui, J.A Enriquez Domingez, H. Groult, J. Ruiz-Cabello, Small, 2022, 18(16):e2106570

Heparin length
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

Competences :
Titulaire d’un doctorat en chimie/biochimie avec une spécialité en nanomédecine
Savoir-faire : Réaliser des expériences de synthèse de chimie organique et biochimie. Caractérisation de nanoparticules (DLS, ELS, TEM, ATG, FTIR, relaxométries, etc). Une expérience en culture cellulaire serait appréciée. Interlocuteur averti en imagerie médical serait apprécié.
La très bonne maitrise de l’anglais et des bonnes bases en capacités rédactionnelle sont indispensable.
Savoirs-être : Passioné.e et investi.e dans la recherche, Communication et partages, à l’écoute, aisance relationnelle, rigueur et organisation dans un contexte de multi-tâches à forte réactivité, savoir restituer des problèmes, résultats, etc , persévérance
Compétences pédagogiques pour la supervision d’étudiants
Contraintes et risques :
Séjours académiques à l’étranger de courte durée (max 1 mois) possible et à prévoir.
Risques et précaution d’usage en chimie organique et substances nanoparticulaires
Travail en zone ZRR