Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieure et de la Recherche. Créé en 1939 et dirigé par des scientifiques, il a pour mission de faire progresser la connaissance et être utile à la société dans le respect des règles d’éthique, de déontologie et d’intégrité scientifique.

Missions :
Nous recrutons un.e postdoctorant.e pour étudier l’origine évolutive des maladies génétiques complexes humaines, dans le cadre d’un projet financé par la Fondation pour la Recherche Médicale jusqu’au 31 janvier 2029. La personne recrutée exploitera des génomes anciens ainsi que des résultats d’études d’association pangénomique (GWAS) afin de caractériser l’histoire évolutive des variants génétiques associés aux maladies complexes.
Activités :
• Évaluer, appliquer et adapter des méthodes de reconstruction de généalogies et de graphes ancestraux de recombinaison pour l’étude de la base génétique des maladies, en intégrant des génomes anciens
• Appliquer et développer des méthodes de partitionnement de l’héritabilité et d’estimation de corrélations génétiques
• Développer des modèles analytiques et des simulations afin de caractériser les régimes sélectifs, notamment la sélection polygénique, agissant sur les variants génétiques associés aux maladies complexes.
• Contribuer activement à la rédaction et à la publication d’articles scientifiques
• Diffuser les résultats lors de conférences nationales et internationales

Contexte de travail :
Le poste est basé à l’Institut Jacques Monod (IJM), situé au cœur de Paris, dans un environnement de recherche international, dynamique et doté d’infrastructures de calcul adaptées aux analyses génomiques à grande échelle. Le ou la postdoctorant·e sera encadré·e par le Dr Stéphane Peyrégne, responsable de l’équipe de paléogénomique de l’IJM. Cette équipe récemment créée étudie les génomes anciens afin de mieux comprendre l’évolution humaine et ses implications pour la biologie et la santé.

Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

Competences :
• Doctorat en génétique statistique, bioinformatique, génétique évolutive ou discipline apparentée (obtenu ou en cours d'obtention)
• Solides connaissances en génétique statistique et/ou en génétique évolutive
• Expérience avérée en analyses bioinformatiques et en traitement de données génomiques à grande échelle
• Très bon niveau d'anglais scientifique, à l’oral comme à l’écrit
• Expérience du processus de publication scientifique ; le ou la candidat.e doit avoir publié, ou être sur le point de publier, au moins un article de recherche en premier auteur.
• Autonomie scientifique, esprit critique et bonnes capacités de communication

Contraintes et risques :