Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieure et de la Recherche. Créé en 1939 et dirigé par des scientifiques, il a pour mission de faire progresser la connaissance et être utile à la société dans le respect des règles d’éthique, de déontologie et d’intégrité scientifique.

Missions :
Le Laboratoire de Chimie Physique et Microbiologie pour les Matériaux et l’Environnement (LCPME, UMR 7564 CNRS-Université de Lorraine) souhaite renforcer ses activités de recherche transverse sur les bio-interfaces en recrutant un(e) post-doctorant(e) qui devra s'intégrer à l'un des projets suivants: I. « caractérisation physico-chimique par AFM des interactions micro-organismes/biomatériaux » ; II. « application de l'électrochimie pour le suivi et la lutte contre le bio-encrassement des capteurs sur site » ou III. « caractérisation spectroscopique et microscopique des réponses des biofilms bactériens exposés aux polluants pharmaceutiques en milieu aquatique ».
Activités :
Le post-doctorat s’intègrera dans l’un ou l’autre de ces projets en fonction de sa formation initiale et de ses compétences, tout en participant à des réflexions stratégiques innovantes à développer à court et moyen termes. La caractérisation des bio-interfaces étudiées combine des approches de biologie moléculaire (séquençage NGS, q/dPCR) et des approches physico-chimiques (microscopie à force atomique [AFM], spectroscopies de vibration). Ces approches permettent notamment de comprendre les interactions dont les caractéristiques et l’amplitude peuvent être mesurées par AFM (mesures du module d’Young, caractérisation de propriétés de surfaces, …), ou de suivre la croissance d’un biofilm par spectroscopie infrarouge ou Raman. L’électrochimie permet de suivre la formation des biofilms (mesures d’impédance) et de limiter leur développement en électro-générant soit des protons soit des espèces réactives de l’oxygène ou plus globalement en appliquant un champ électrique intermittent.
Contexte de travail :
Le LCPME est un laboratoire pluridisciplinaire (électrochimie, spectroscopie et microbiologie) qui centre une partie de ses activités sur l’exploration des mécanismes fondamentaux aux bio-interfaces. L’adhésion-agrégation des microorganismes (virus, bactéries) aux (bio-)matériaux dans l’environnement sont gouvernés par les propriétés de surface des deux entités. Dans ce contexte, l’étude de la relation entre le patrimoine génétique des microorganismes et leurs caractéristiques physico-chimiques de surface, et de fait leur comportement aux surfaces, s’inscrit dans des problématiques sociétales importantes : épidémiologie et traitement des eaux usées, création de matériaux antimicrobiens fonctionnalisés avec des bactériophages, formation et traitement des biofilms, efficacité et bio-encrassement de capteurs électrochimiques.

Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

Competences :
Le/la candidat(e) devra démontrer des compétences solides en électrochimie, en spectroscopie, en AFM ou en microbiologie (virologie ou bactériologie), ainsi qu'une ouverture à l'interdisciplinarité, en cohérence avec les thématiques du laboratoire.
Contraintes et risques :