L’Université Jean Monnet est une université pluridisciplinaire qui rassemble plus de 20 000 étudiants sur 5 campus à Saint-Étienne et à Roanne. Elle propose une offre de formation dans les domaines des sciences humaines et sociales, droit, économie, gestion, arts, lettres et langues et des sciences, technologies et santé.

Bénéficiant d’une importante ouverture à l’international, l’UJM offre aussi une expertise toute particulière dans l’accompagnement à la réussite étudiante et à l’insertion professionnelle, dans un cadre de vie étudiante riche et dynamique.

Grâce à sa formation de haut niveau, sa recherche sur des segments de pointe, son attractivité internationale, et la modernisation de ses campus, elle est une université qui se transforme selon un projet d’établissement responsable et humain.

PRÉSENTATION DU LABORATOIRE :

Laboratoire de sociologie généraliste, le Centre Max Weber (CMW), Unité Mixte de Recherche (UMR) rattachée institutionnellement au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), à l’Université Jean Monnet de Saint-Étienne (UJM), à l’École Normale Supérieure de Lyon (ENS) et à l’Université Lumière Lyon 2 (ULL2), regroupe un grand nombre de sociologues du site de Lyon-Saint-Étienne.

Le CMW compte 172 membres, dont 89 chercheur·es et des enseignant·es-chercheur·es statutaires ou contractuel·les, 13 personnels d’accompagnement à la recherche et 70 doctorant·es.

En raison de sa taille et de son histoire, le CMW est attaché à son pluralisme. Il couvre un large champ de thématiques de recherche et s’organise en six équipes de recherche et six axes transversaux.

La personne recrutée sera membre de l’équipe Dynamiques sociales et politiques de la vie privée.

- Prise de poste : 1er mars 2026

PRESENTATION DU PROJET DE RECHERCHE :

Dans le cadre du projet ECOFUNERAIRE financé par l’ANR est ouvert au recrutement un poste de post-doctorant·e au sein du Centre Max Weber (UMR 5283). Le projet ayant pour objectif d’étudier les nouveaux modes de sépulture et les nouvelles techniques de traitement des dépouilles humaines (aquamation, compostage funéraire) dans le contexte de la transition écologique, il comporte une dimension exploratoire. Ce projet vise en effet à documenter et à analyser les logiques de déploiement de ces procédés (y compris les acteur·es s y contribuant), les récits qui les sous-tendent et la façon dont ils mettent en tension les normes juridiques et les normes sociales (y compris professionnelles) régissant les pratiques funéraires alors même que différents pays européens réfléchissent à leur légalisation. Il s’agit de comprendre si les changements en dans d’autres pays (où ces pratiques sont expérimentées, voire légalisées et/ou commercialisées) s’inscrivent dans la continuité des évolutions techniques passées (notamment la crémation) ou si ces changements rompent plus radicalement avec les systèmes funéraires actuels.

MISSIONS :

La personne recrutée participera à la collecte de données avec les coordinatrices et à une publication scientifique (50%) :

•  Réalisation d’entretiens compréhensifs auprès divers acteurs : institutionnels, professionnels, associatifs en France, Suisse & Belgique (soit une vingtaine d’entretiens par pays) et réalisation d’observations de terrain ;

•  Rédaction de comptes-rendus des observations et des entretiens (transcriptions de ces derniers à l’appui des logiciels dédiés) ;

•  Veille de la diffusion de ces techniques (sites internet, conférences, documentaires, formations, réseaux sociaux, etc.)

•  Participation à une publication scientifique collective.

La personne recrutée se verra confier des missions administratives et de diffusion en lien avec les coordinatrices (50%) :

•  Participation à l’organisation de 2 ateliers de recherche réunissant les membres du projet (diffusion, suivi des missions, etc.) ;

•  Contribution au Carnet de recherche (réalisation, alimentation et suivi du blog présentant le projet et ses réalisations) ;

•  Participation au dépôt des données sur la plateforme dédiée ;

•  Encadrement de stagiaires.

Elle contribuera notamment à la réalisation des livrables suivants :

• Rapport présentant les résultats de l’enquête par entretiens et par observation.

• Mise en forme des comptes-rendus des observations et des entretiens.

o Diplôme de doctorat en sciences sociales, notamment sociologie ou en anthropologie délivré avant le 20 janvier 2026.

o Thèse ou travaux de recherche dans le domaine du funéraire.

o Maîtrise approfondie des techniques d’enquête qualitatives (entretiens et observations).

o Maîtrise des méthodes mixtes, en particulier de l’analyse de documents : sources juridiques et sources numériques. 

o Connaissance d’un ou plusieurs domaines : techniques, corps, droit et institutions, étude des transitions.

o Qualités rédactionnelles et de mise en forme de résultats qualitatifs.

o Excellente maîtrise du français, lecture de l’anglais scientifique.

DOSSIER DE CANDIDATURE et CONTACT :

Le dossier de candidature sera obligatoirement constitué des pièces suivantes, rassemblées en un document PDF unique :

CV détaillé

Production scientifique (article paru ou à paraître avec accord de la revue / chapitre de la thèse)

Diplôme de doctorat

Rapport de soutenance de thèse

à envoyer avant le 20 janvier 2026 (12h heures de Paris) délai de rigueur par voie électronique aux adresses suivantes :

DRH Université Jean Monnet

drh-enseignants@univ-st-etienne.fr

Et

Gaëlle Clavandier et Valérie Souffron – coordinatrices scientifiques du projet

gaelle.clavandier@univ-st-etienne.fr

Valerie.Souffron@univ-paris1.fr