Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieure et de la Recherche. Créé en 1939 et dirigé par des scientifiques, il a pour mission de faire progresser la connaissance et être utile à la société dans le respect des règles d’éthique, de déontologie et d’intégrité scientifique.

Résumé du projet scientifique :
Le développement de la recherche fondamentale sur de nouvelles méthodes pour la synthèse glycochimique fera l’objet de cette chaire Professeur Junior. La chimie des glucides est en effet une composante essentielle des glycosciences et est fondamentale pour leur progrès. La chimie des glucides, ou glycochimie, doit maintenant s’attaquer à de nouveaux aspects afin d’être transformante pour les glycosciences. La conception rationnelle et l'amélioration des réactions de glycosylation doivent par exemple prendre en compte le rôle des groupes protecteurs, des contre-ions et de la concentration au cours de la synthèse. De nouvelles méthodes de synthèse doivent être appliquées à la synthèse des de glucides et de glycanes complexes, afin de résoudre les problèmes persistants et délicats des synthèses stéréosélectives et régiosélectives à l'aide de réactions simples et à haut rendement.
Résumé du projet d'enseignement :
La thématique de recherche de cette chaire CNRS pourra être déclinée dans les universités ciblées et leurs établissements partenaires. La nature des enseignements qui seront dispensés par le ou la lauréat·e dans l’un de ces établissements sera en accord avec les besoins de l’établissement en licence et master, et tirera parti du profil du lauréat et de ses recherches en synthèse glycochimique.
Stratégie de l'établissement :
Le CNRS dispose de compétences uniques, notamment dans les méthodologies de synthèse des molécules et des biomolécules. Dans ce cadre, la glycochimie est une thématique en déclin en France alors qu’elle eut pendant plusieurs décennies des laboratoires pionniers dans la synthèse de ces molécules complexes. Paradoxalement, les glycosciences et le rôle fonctionnel de ces glycostructures dans le fonctionnement du vivant est en pleine expansion depuis quelques années. Le CNRS souhaite ainsi remettre au cœur de son activité une activité en synthèse dans ce domaine qui permette d’accéder plus facilement à ces structures complexes.
Stragtégie du Laboratoire :
Les 4 laboratoires ciblés (par ordre alphabétique : IBMM, ICBMS, ICMMO, ICOA) développent des approches méthodologiques pour la synthèse de saccharides ou glycoconjugués simples ou complexes. Ces unités sont très visibles au plan national et international pour ces compétences en synthèse de glucides. La synthèse de glycostructures est une expertise devenue cependant sous-critique en termes d’effectifs de recherche France et en particulier dans ces unités (de 1 à 3 chercheurs) et de fait, fragile.

Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

Diffusion Scientifique :
La diffusion des résultats passera par des avancées scientifiques de niveau mondial, qui peuvent se caractériser par des productions de tout type : publications, logiciels, brevets, livres… Par ailleurs, le projet mettra en œuvre une communication vers des cibles diverses telles que communautés scientifiques, médias, décideurs, grand public, scolaires, etc., avec un calendrier adapté. Des outils spécifiques pourront être développés comme des sites web, des newsletters ou encore des rencontres, colloques internationaux, écoles d’été et conférences.
Science Ouverte :
Le CNRS développe une politique forte en faveur de la science ouverte. La science ouverte consiste à rendre « accessibles autant que possible et fermés autant que nécessaire » les résultats de la recherche. À ce titre, le CNRS vise à ce que 100 % des textes des publications issues des travaux de ses unités soient rendues accessibles à tous, notamment grâce au dépôt dans HAL. Les données produites doivent aussi être rendues disponibles et réutilisables, sauf restriction particulière. Par ailleurs, les principes directeurs de l’évaluation individuelle sont revus en conformité avec la déclaration DORA, plus qualitatifs et tenant compte de toutes les facettes du métier de chercheur.
Science et société :
La relation science-société est désormais reconnue comme une dimension à part entière de l'activité scientifique. Le projet développera cette dimension en synergie avec tous les partenaires. Les travaux de recherche qui en seront issus contribueront à éclairer la décision publique. Des initiatives de sciences participatives pourront être initiées avec des acteurs de l’écosystème socio-économique et culturel du projet.
Stragtégie du Laboratoire :
Les 4 laboratoires ciblés (par ordre alphabétique : IBMM, ICBMS, ICMMO, ICOA) développent des approches méthodologiques pour la synthèse de saccharides ou glycoconjugués simples ou complexes. Ces unités sont très visibles au plan national et international pour ces compétences en synthèse de glucides. La synthèse de glycostructures est une expertise devenue cependant sous-critique en termes d’effectifs de recherche France et en particulier dans ces unités (de 1 à 3 chercheurs) et de fait, fragile.