Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieure et de la Recherche. Créé en 1939 et dirigé par des scientifiques, il a pour mission de faire progresser la connaissance et être utile à la société dans le respect des règles d’éthique, de déontologie et d’intégrité scientifique.

Missions :
Ce projet s'inscrit dans le cadre d’un programme de recherche (programme Horizon Europe RIA SenseApest) dédié au développement d’un outil analytique portable puissant pour un diagnostic rapide, efficace, non invasif et non destructif de plantes importées. Cette unité de détection portable devra être capable de détecter la présence de plantes ou de produits végétaux infectés par des organismes nuisibles avec un niveau de confiance élevé. Notre équipe, partenaire de ce projet européen, aura pour tâche de développer des capteurs fluorescents exploitables dans ce dispositif et d’évaluer la réactivité de ces systèmes pour la détection de composés organiques volatils (en particulier les alcools monoterpéniques et terpénoïdes). Ces composés seront testés en collaboration avec l’équipe CAMATES (Institut de Chimie et Procédés pour l'Energie, l'Environnement et la Santé, ICPEES, UMR7515, Dr Stéphane Le Calvé) à Strasbourg et plusieurs partenaires du consortium SenseApest. L’ingénieur(e) de recherche sera en charge du travail expérimental, des caractérisations et de l'élaboration de rapports scientifiques. Il(elle) bénéficiera d'un environnement de recherche international.
Activités :
Développement de nouvelles voies de synthèse de capteurs fluorescents pour la détection de composés organiques volatils.
Travail expérimental et caractérisations.
Rapports scientifiques et publications en anglais.
Un niveau B2 en anglais est requis pour ce poste.
Contexte de travail :
L’ingénieur(e) de recherche travaillera dans l’équipe Chimie Bio(IN)organique et Médicinale (CBM) (Laboratoire d'Innovation Moléculaires et Applications, UMR 7042 LIMA-CNRS). Cette équipe développe des projets en chimie médicinale pour combattre plusieurs infections chez l’homme (infections parasitaires ou virales). L’équipe CBM a développé une expertise dans la chimie des fluorophores et des outils fonctionnels pour des applications dans le domaine du vivant et de la chimie analytique (chimie click, ferroptose, ABPP, fluorophores pour la dérivatisation de composés d’intérêt, senseurs de pH ou rédox fluorescents ratiométriques ou fluorogéniques). L’équipe est adossée à un plateau de recherche en physicochimie soutenue par une ingénieure d’études (IE). Outre 2 directeurs de recherche CNRS et 1 IE CNRS, le groupe comprend actuellement environ 4 étudiants en thèse et chercheurs post-doctorants. Le laboratoire est localisé à l'ECPM à Strasbourg en France.
Le(la) chercheur(se) travaillera avec les étudiants et postdoctorants sous la supervision du responsable du projet (Dr M. Elhabiri). Son travail de recherche sera dédié au développement de voies de synthèse de capteurs fluorescents exploitables qui seront étudiés en collaboration avec l’équipe CAMATES pour le volet analytique.
Les forces de l’équipe CBM reposent sur une complémentarité de compétences à l’interface de la chimie/biochimie/physicochimie au sein de l’équipe, la diversité
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

Competences :
Le(la) candidat(e) devra avoir un doctorat en chimie organique. Il(elle) devra avoir de solides connaissances en synthèse organique et en méthodologie de synthèse. Un(une) candidat(e) très motivé(e) qui saura s'impliquer dans ce projet pluridisciplinaire à fort potentiel est recherché(e). De plus, le(la) candidat(e) devra avoir des qualités en terme de communication (travail collaboratif et échanges réguliers avec plusieurs équipes du consortium de 11 équipes européennes), un esprit d'équipe et des compétences en rédaction de rapport et présentation de résultats.
Contraintes et risques :
Règles de sécurité habituelles pour la pratique de la chimie organique.
Une formation aux règles spécifiques du laboratoire sera dispensée.