Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieure et de la Recherche. Créé en 1939 et dirigé par des scientifiques, il a pour mission de faire progresser la connaissance et être utile à la société dans le respect des règles d’éthique, de déontologie et d’intégrité scientifique.

Missions :
Dans le cadre de la phase B de la mise en œuvre du pôle de données et services Small Bodies Data and Services Center (SBDSC), l’ingénieur(e) participera au développement et à la mise en production d’un code de prédiction des occultations stellaires par les petits corps du système solaire.

Aujourd'hui, les données concernant les astéroïdes sont dispersées entre de nombreuses bases publiquement accessibles sur Internet. Il est ainsi possible de récupérer des informations sur les propriétés directement observées (astrométrie, paramètres photométriques, luminosités dans le domaine du visible ou dans l'infrarouge thermique, spectres …) ou dérivées (orbites, formes 3D, direction des pôles de rotation, période de rotation, types spectraux …). En parallèle, des services en ligne permettent de calculer des éphémérides de position ou physiques (orientation de l'objet par rapport à l'observateur), et de récupérer des informations sur des objets spécifiques. Cette grande richesse d'information est très fragmentée, non uniforme, et sans garantie de complétude, ce qui complique énormément la tâche de recherche des données par les utilisateurs. Cette fragmentation est également un frein à la production de données plus poussées, qui pourraient être offertes à la communauté au sens large. A ce problème, il faut ajouter l'énorme accélération à venir dans la disponibilité de données dynamiques et physiques, grâce aux relevés télescopiques à grande échelle tels que la mission Gaia de l'ESA, et les télescopes au sol Pan-STARRS et LSST. La capacité de manipuler, explorer et analyser une grande quantité d'information sur les petits corps du système solaire revêt dès aujourd’hui une importance stratégique, à la fois pour l'étude scientifique et pour l'exploration spatiale.

Le pôle SBDSC a pour ambition de créer un portail unique d'accès aux services et bases de données de nature différente, avec une interface d'accès standard (formulaires web simple, protocoles de l’Observatoire Virtuel), selon les besoins de la communauté, pour des études théoriques et en support des observations depuis le sol et l'espace ; de construire une valeur ajoutée sur les données disponibles, avec des calculs numériques qui permettent de produire de données dérivées de grand intérêt pour la communauté ; de réduire la forte hétérogénéité dans les technologie choisies, l'adoption de standards etc., pour porter tous les services au même niveau de développement et de fiabilité ; de permettre un accès intégré et cohérent avec les données de la base, aux outils de calcul d'éphémérides et planification d'observations ; de promouvoir l'exploitation du portail et de ses services pour les applications scientifiques.

Dans le cadre du pole SBDSC, l’ingénieur(e) aura la charge de développer un code de calcul des prédictions des occultations stellaires par les petits corps du système solaire. Il pourra s’appuyer sur un algorithme existant de
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

Competences :
• Compétences opérationnelles :

◦ Maîtrise des méthodes et techniques du processus de développement de logiciels
◦ Maîtrise de la mise en œuvre des techniques sous-jacentes à la manipulation et à l’analyse des données scientifiques (base de données NoSQL)
◦ Bonnes connaissances d’un langage de programmation (e.g. Fortran, C) et de bibliothèques scientifiques
◦ Bonnes connaissances des principes d’une API REST
◦ Bonnes connaissances des techniques d’optimisation de calcul et de parallélisation
◦ Bonnes connaissances de l’environnement Linux
◦ Bonnes connaissances écrites et orales de l’anglais
◦ Connaissances générales en astrophysique

• Compétences transversales :

◦ Capacité à hiérarchiser et à prioriser les tâches
◦ Capacité à organiser son activité en tenant compte des contraintes et des échéances
◦ Capacité à respecter un cahier des charges
◦ Capacité à élaborer des outils de test et à analyser les résultats de ces tests
◦ Capacité à proposer des solutions adaptées aux besoins
◦ Capacité à rédiger des notes techniques
◦ Capacité à adapter ses explications aux divers interlocuteurs
◦ Capacité à rendre compte

• Compétences comportementales :

◦ Savoir faire preuve d’autonomie et de capacités d’adaptation
◦ Excellent relationnel et goût du travail en équipe
Contraintes et risques :
L’ingénieur(e) sera amené(e) à participer à des réunions et des ateliers en France.