Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieure et de la Recherche. Créé en 1939 et dirigé par des scientifiques, il a pour mission de faire progresser la connaissance et être utile à la société dans le respect des règles d’éthique, de déontologie et d’intégrité scientifique.

Missions :
Prendre en charge une chaine de production d'évapotranspiration journalière dérivées de l'imagerie satellite qui est développée au sein du consortium et qui sera rendue opérationnelle par le CNES pour l'exploitation des données collectées par la mission spatiale TRISHNA. L'objectif du travail consistera en : i) la production de nouvelles séries temporelles d'évapotranspiration sur différents sites d'études phares en France et en Afrique de l'Ouest et ii) l'ajout de nouvelles fonctionnalités à cette même chaîne de production afin d'en finaliser le concept pour l'opérationnel. Cette phase sera menée en étroite concertation avec un consortium plus large incluant le CNES et d'autres UMRs spécialistes du sujet..
Activités :
- Assurer la préparation et la mise en forme des données spatialisées requises dans le fonctionnement de la chaîne de production des produits d'évapotranspiration - Se pencher sur la prescription des paramétrisations en fonction des sites d'études, puis sur l'évaluation des produits générées sur des périodes pluriannuelles. - Mener des études de sensibilité sur les paramétrisations et données d'entrée afin de quantifier les incertitudes rémanentes - Assurer une batterie de tests et d'études spécifiques dans le but de proposer un indicateur de qualité qui sera associé à la chaîne de production opérationnelle développée par le CNES. - Participer à la valorisation scientifique, ainsi qu'à la diffusion des produits au travers les bases de données dans lequel l'équipe s'implique.
Contexte de travail :
Le travail s'inscrit dans le cadre de la mission spatiale franco indienne TRISHNA dont le lancement est programmé en 2026. Il impliquera des rencontres régulières avec les différents groupes du consortium. Le poste sera basé à HydroSciences Montpellier (HSM) qui est une unité mixte de recherche regroupant des scientifiques du CNRS, de l'Université de Montpellier, de l'IRD et de l'IMT Mines Alès. L'UMR est spécialisée dans plusieurs disciplines relevant des Sciences de l'Eau, dont l'hydrologie, l'écohydrologie et l'hydrogéologie. Ses terrains d'études hydrologiques privilégiés sont situés en France et en Afrique de l'Ouest. Elle participe à ce titre à la coordination et à la gestion de grands réseaux d'observations ; les plus emblématiques étant les observatoires labelisées SNO AMMA-CATCH (Afrique de l'Ouest) & SNO KARST (France) . HSM a ainsi développé un savoir-faire en : • Déploiement de systèmes d'observations autonomes, appelés "Tours de flux". Ces dispositifs associent un panel d'instruments de type météorologiques, pluviométriques et micro-météorologiques (i.e. flux d'énergie, d'eau et de carbone par méthode de corrélations turbulentes). • Développement de produits régionaux issus de la télédétection spatiale, et modélisation des surfaces continentales.

Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

Competences :
Connaissances générales en télédétection et fonctionnement des surfaces continentales, avec si possible expérience en télédétection infrarouge thermique. Bon niveau en programmation scientifique Anglais scientifique, qualité rédactionnelle en français et anglais
Contraintes et risques :
RAS