Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieure et de la Recherche. Créé en 1939 et dirigé par des scientifiques, il a pour mission de faire progresser la connaissance et être utile à la société dans le respect des règles d’éthique, de déontologie et d’intégrité scientifique.

Sujet de thèse :
Missions
Le/la doctorant·e participera à un projet de recherche interdisciplinaire visant à élucider les liens fonctionnels entre l’activité enzymatique de régulateurs majeurs de l’hétérochromatine et les capacités migratoires des cellules dans des contextes pathologiques. L’objectif principal sera de déterminer si ces capacités sont influencées par des modifications de l’expression génique et/ou par les propriétés mécaniques et structurales intrinsèques de l’hétérochromatine.
Approches expérimentales
Pour répondre à ces questions, le/la doctorant·e mettra en œuvre une combinaison d’approches complémentaires, incluant des analyses multiomiques (transcriptomique, épigénomique), des expérimentations de biologie cellulaire (imagerie, prolifération et migration cellulaire) et des mesures biophysiques (microscopie à force atomique, microfluidique, pinces moléculaires, techniques adaptées à l’étude des propriétés mécaniques nucléaires).
Compétences attendues
Le/la candidat·e devra posséder une formation solide en biologie moléculaire et cellulaire, avec un intérêt marqué pour l’épigénétique. Une expérience préalable en imagerie est requise, de même qu’une appétence pour l’analyse de données omiques (transcriptomique, épigénomique, etc.).
Le/la doctorant·e devra faire preuve de rigueur scientifique, d’un esprit critique développé, d’autonomie dans la conduite de ses expériences, ainsi que d’un bon sens du travail en équipe. Une maîtrise de l’anglais, tant à l’oral qu’à l’écrit, est indispensable pour l’intégration dans un environnement de recherche international.
Contexte :
Le poste est situé au Centre Épigénétique et Destin Cellulaire (UMR7216), un centre de recherche interdisciplinaire de l’Université Paris Cité, implanté sur le campus Paris Rive Gauche. Le/la doctorant·e intégrera l’équipe « Epigenetic Dynamics & Cellular Differentiation », dirigée par le Dr Slimane Ait-Si-Ali, au sein d’un environnement scientifique stimulant composé de sept équipes expertes en épigénétique et en différenciation cellulaire.
Le laboratoire bénéficie d’un accès privilégié à des plateformes technologiques de pointe (cytométrie en flux, imagerie avancée, protéomique, ingénierie génomique, bioinformatique), en partenariat étroit avec l’Institut Jacques Monod. Cet environnement offre un cadre idéal pour mener des recherches innovantes à l’interface entre biologie moléculaire, cellulaire et biophysique.

Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

Contraintes et risques :
Le/la doctorant·e évoluera dans un environnement avec des contraintes et des risques liés à une activité de recherche en laboratoire de biologie :
- Manipulation de matériel biologique humain : cultures cellulaires, extraits nucléaires, lignées génétiquement modifiées.
- Utilisation de produits chimiques de laboratoire dans le respect des normes de sécurité
- Travail en environnement confiné (L2) : respect strict des protocoles sanitaires et des règles de biosécurité en laboratoire de niveau 2.
- Accès à des plateformes technologiques partagées : réservation de créneaux horaires
- Travail en équipe pluridisciplinaire : interactions régulières avec des chercheurs, ingénieurs et bioinformaticiens, nécessitant une bonne communication et une capacité d’adaptation.
- Participation à la vie du laboratoire : réunions d’équipe, séminaires, formations aux bonnes pratiques de laboratoire et à la sécurité.