Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieure et de la Recherche. Créé en 1939 et dirigé par des scientifiques, il a pour mission de faire progresser la connaissance et être utile à la société dans le respect des règles d’éthique, de déontologie et d’intégrité scientifique.

Missions :
L’ingénieur aura pour rôle principal d’apporter une expertise dans l’utilisation des méthodes mathématiques, algorithmiques, et/ou d’apprentissage automatique pour résoudre des problèmes théoriques et appliquées en bioinformatique. Il contribuera également à l’analyse des données biologiques et participera à la conception, au développement, et à l’implémentation des moyens informatiques associés.
Activités :
Descriptif des tâches à effectuer par l’agent pour remplir la mission, en précisant le degré de responsabilité et s’il s’agit de tâches principales ou secondaires.

1 Formalisation des problématiques scientifiques :
Collaborer avec les chercheurs pour formaliser les questions scientifiques, modéliser les problèmes, et définir des approches adaptées pour leur résolution.

2 Développement de méthodes d’analyse :
Concevoir, développer ou adapter des méthodes statistiques et de modélisation, en intégrant des outils d’apprentissage automatique ou des techniques avancées selon les besoins.

3 Sélection des outils et infrastructures :
Identifier et déployer les moyens logiciels et matériels les plus performants et pertinents pour répondre aux objectifs du projet, tout en optimisant les ressources. La maitrise des outils de développement web serait un atout.

4 Organisation et gestion des données :
Structurer, organiser et suivre le traitement des données, en mettant en place des workflows reproductibles et en assurant leur exploitation jusqu’à leur visualisation.

5 Valorisation des résultats :
Produire des visualisations claires, rédiger des rapports et publications, et contribuer à la présentation et à la diffusion des résultats auprès de la communauté scientifique.

Contexte de travail :
Le CQSB a été créé en 2009 comme un environnement interdisciplinaire dédié à l’étude de l’évolution et de la génomique. Le CQSB regroupe aujourd’hui plusieurs équipes composées de mathématiciens, de physiciens et d’informaticiens spécialisés dans la modélisation de systèmes biologiques complexes, ainsi que d’expérimentateurs experts en génomique fonctionnelle, en génétique et dans le domaine émergent de la biologie synthétique. En 2014, le CQSB a élargi son champ d’action en intégrant l’Institut de Biologie Paris-Seine (IBPS), favorisant ainsi les collaborations en biologie fondamentale avec d’autres disciplines, notamment les neurosciences, le développement et le vieillissement. En 2023, le CQSB a pris l’initiative de créer la première biofonderie en France, qui accueille aujourd’hui nos équipes de biologie synthétique et représente un pôle d’innovation et de collaboration dans les sciences biologiques. Actuellement, le CQSB occupe une position de premier plan en France, reconnu pour la qualité de ses recherches et sa vision. Le CQSB est l’une des unités de Sorbonne Université, université pluridisciplinaire et de recherche intensive située au cœur de Paris.

Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

Competences :
Descriptif des compétences techniques, des connaissances à mettre en œuvre, des savoir-faire et des savoir-être en précisant le degré de maîtrise attendu.
Présentation éventuelle des formations internes possibles pour l’adaptation au poste.

Connaissances transversales requises :
- avoir une connaissance avancée en bioinformatique, en statistiques et data science
- avoir une connaissance avancée de langages tels que R, Python, shells Unix
- avoir un bon niveau de programmation et un goût pour le développement d’algorithmes.

Connaissances souhaitables :
- avoir un bon niveau en développement logiciel

Savoir-faire :
- maîtriser l’anglais : rédaction de documents techniques en anglais et relations avec les collaborations
internationales.

Savoir-être :
- Avoir le sens des responsabilités
- savoir travailler conjointement avec l’équipe de recherche
- avoir un bon relationnel, le sens de l’organisation, le goût du travail en équipe
- avoir l’esprit d’initiative
- travailler avec rigueur
- être adaptable, disponible, avoir le sens du service

Contraintes et risques :
NA