La fonction de Directrice ou Directeur de l’unité “Laboratoire de Géologie de Lyon, Terre, Planètes, Environnement” est à pourvoir au 1er janvier 2027.

Le directeur est nommé par les tutelles de l’unité.

Un mandat de Directeur d’Unité (DU) est de 5 ans, renouvelable une fois.

Le laboratoire de Géologie de Lyon, Terre, Planètes, Environnement (https://lgltpe.fr/) est une unité mixte de recherche (UMR5276) localisée sur trois sites : le campus de La Doua de l’Université Claude
Bernard Lyon 1 à Villeurbanne, le site Monod de l’Ecole Normale Supérieure de Lyon et le campus Manufacture de l’Université Jean-Monnet à Saint-Etienne. Le LGL-TPE a donc trois tutelles principales
(CNRS , Université Claude Bernard Lyon 1, ENS Lyon) et une tutelle secondaire (Université Jean Monnet).

Le LGL-TPE compte à ce jour 162 personnels dont 98 enseignants-chercheurs, chercheurs, ingénieurs, techniciens et personnels administratifs permanents répartis sur les sites de la Doua (~60%) l’ENS (~30%) et l’UJM (~10%).

L’unité est actuellement structurée autour de 4 thèmes principaux, 3 thèmes transverses, 11 plateformes et plateaux analytiques, et 1 service administratif.

Rattaché à l’Institut National des Sciences de l’Univers (INSU) du CNRS, le LGL-TPE est membre de l’Observatoire des Sciences de l’Univers de Lyon (OSUL, https://observatoire.univ-lyon1.fr/) qui est une composante de l’Université Claude Bernard Lyon 1 et qui intègre également le Centre de Recherche Astrophysique de Lyon (UMR5574 CRAL) et l’unité d’appui et de recherche COMET (UAR3721).

Les membres du LGL-TPE sont responsables ou partenaires de 6 services d’observation (PsuP, SSHADE-F, ObsErA, SNOV, ISDeform, RENAG) de l’OSUL.

Les activités de recherche du LGL-TPE couvrent un large champ des sciences de la Terre et de l’Univers et s’appuient sur une vaste palette d’expertises incluant la géologie structurale, la géophysique, la géochimie, la sismologie, la pétrologie, la sédimentologie, la paléontologie, etc...

Nos recherches s’appuient sur des études de terrain, sur l’expérimentation et sur l’analyse et le calcul intensif, à la croisée
de plusieurs disciplines comme la physique, la chimie, ou la biologie.

Les objectifs sont 1) de retracer l’histoire de la Terre, des planètes et petits corps du Système Solaire, et de comprendre les processus
internes qui les animent (thème « Terre et Planètes »), 2) d’étudier les déformations et les transferts de matière à la surface et au sein de la lithosphère (thème « Surface et Lithosphère »), 3) de déterminer les conditions et comprendre les mécanismes ayant accompagné l’apparition de la Vie sur et hors Terre, son adaptation et ses premiers développements, ainsi que la caractérisation des (bio)signatures associées (thème « Biosignatures et Vie Primitive »), et 4) de comprendre comment, depuis le Précambrien, les paramètres environnementaux et climatiques, la chimie de l’atmosphère et des océans affectent les organismes vivants en termes d’évolution et d’adaptabilité écologiques et physiologiques,
et comment la biosphère et sa production rétroagissent sur ces environnements (thème « Paléontologie, Paléoécosytèmes, Paléoenvironnements, Paléoclimats »).

Trois thème transverses de recherches complètent le panel de nos activités : un thème « Interdisciplinarité autour des Sciences de
la Terre », un thème « Exploration de données et apprentissage automatique » ) et un thème « Origine des systèmes planétaires », commun avec le CRAL.

Le LGL-TPE dispose d’un plateau labellisé “Instrument National de l’INSU”, de l’une des plus importantes collections de paléontologie-Géologie de France, de la collection des Terres Australes Françaises (label Réserve Naturelle Nationale des Terres Australes Françaises) et de divers équipements permettant la préparation (sciage de roches, broyage, lithopréparation, séparation des minéraux, préparations
chimiques), l’observation (microscopie optique et électronique) et l’analyse d’objets géologiques et paléontologiques (géochimie élémentaire et isotopique d’échantillons minéraux, organique et liquides, spectroscopie Raman, diffraction des rayons X), ainsi que la modélisation (numérique, analogique) et le traitement informatique (clusters de calcul, reconstruction 3D) des données produites.

La future directrice ou le futur directeur pourra concevoir sa propre organisation de gouvernance ou assurer la continuité de celle déjà en place.

Cette dernière se compose de la direction de l’unité incluant le DU, la responsable administrative et financière, les trois directeurs adjoints (1 par site géographique) et la référente QVCT et Egalité/Diversité, d’un comité de direction (comprenant les responsables de thèmes, des représentants AP, des représentants des formations de Sciences de la Terre de l’UCBL et de l’ENSL), d’un conseil de laboratoire statutaire, de commissions et groupes de travail (bilan carbone,
rénovation) ainsi qu’un ensemble de correspondants, référents et chargés de mission (Correspondant technique, AP, radioprotection, Formation, RPS, Valorisation, rénovation).