Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieure et de la Recherche. Créé en 1939 et dirigé par des scientifiques, il a pour mission de faire progresser la connaissance et être utile à la société dans le respect des règles d’éthique, de déontologie et d’intégrité scientifique.

Missions :
Nous recherchons un(e) chercheur(se) postdoctoral(e) motivé(e) pour travailler avec nous sur un projet financé par l’ANR (FLOW-sens), visant à mieux comprendre le rôle des oscillations cérébrales thalamo-corticales dans la perception, avec une approche comparative inter-espèces (animal – humain).
Activités :
Le/la candidat(e) retenu(e) mettra en place un modèle de primate non humain (PNH) pour l’étude des signaux EEG enregistrés au niveau du scalp en lien avec la perception, les comparera aux signaux EEG humains, et combinera ces enregistrements de surface avec des enregistrements intracrâniens (thalamiques) chez les PNH afin d’élucider les circuits thalamo-corticaux impliqués dans la perception. Les activités incluront la mise en place des expériences, l'entraînement des animaux, l'acquisition et le traitement des données, la transmission de compétences et la diffusion des résultats (présentations lors de conférences, rédaction d’articles scientifiques).
Contexte de travail :
Il s'agit d’un poste à temps plein. La personne recrutée travaillera sur le projet FLOW-sens, financé par l’ANR. Il s’agit d’un projet mono-équipe (PRME) impliquant plusieurs chercheurs seniors du CNRS assurant l’encadrement scientifique (tous de la même unité). La recherche sera menée au Centre de Recherche Cerveau & Cognition (CerCo), à Toulouse, qui regroupe plus de 30 chercheurs permanents et environ 100 membres. Le CerCo dispose d’équipements adaptés aux recherches inter-espèces humain-PNH et offre un environnement scientifique et intellectuel dynamique.

Pour toute information complémentaire sur le poste ou l’environnement de travail, n’hésitez pas à contacter les porteurs du projet Gregor Thut (gregor.thut@cnrs.fr) ou Celine Cappe (celine.cappe@cnrs.fr).

Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

Competences :
Le/la candidat(e) devra être titulaire d’un doctorat en neurosciences ou dans un domaine équivalent, et disposer d’une qualification et d’une expérience en expérimentation sur primates non humains. Une expérience dans l’enregistrement de l’activité cérébrale est requise, une expérience en électrophysiologie est un plus.

Compétences et aptitudes requises
• Connaissances avancées en neurosciences et/ou en psychologie cognitive et/ou en sciences cognitives
• Expérience de travail et d'entraînement avec des primates non humains
• Excellentes compétences en programmation (R, Matlab, etc.)
• Connaissance des cadres légaux et éthiques
• Capacité à travailler de manière autonome ainsi qu’en équipe
• Capacité à travailler de manière créative et rigoureuse avec peu de supervision
• Compétences avérées dans la publication de résultats scientifiques
• Maîtrise de l’anglais
• Excellentes compétences relationnelles
Contraintes et risques :
Le poste impliquera la manipulation et l'entraînement des animaux. Au-delà de l’entraînement et de l’expérimentation, l’animalerie est gérée par une entreprise externe.

Le financement du salaire est assuré pour au moins 2,5 ans, en fonction de l’expérience antérieure du candidat.