Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieure et de la Recherche. Créé en 1939 et dirigé par des scientifiques, il a pour mission de faire progresser la connaissance et être utile à la société dans le respect des règles d’éthique, de déontologie et d’intégrité scientifique.

Missions :
La personne recrutée réalisera des travaux expérimentaux dans le cadre du projet PUI FITInnovE « PEPTAFLU». Ce projet post-doctoral vise à caractériser des peptides inhibiteurs développés par ingénierie grâce à la technologie du phage display, et à les préparer pour des études précliniques en collaboration avec l’Institut Pasteur. Les travaux combineront des méthodes de biologie moléculaire avec la mise en place d’essais antiviraux et de toxicité sur cellules et tissus humains.
Activités :
1. Réaliser des travaux de recherche, de la conception expérimentale à la rédaction des résultats :
• Assurer la veille scientifique du projet.
• Concevoir et optimiser des constructions ADN pour les tests précliniques.
• Mettre en œuvre des essais cellulaires sur la réplication du virus influenza, ainsi que des essais ex vivo sur tissus bronchiques en collaboration avec les partenaires du projet.
• Collaborer avec les partenaires sur la conception et l’évaluation de formulations à base de nanoparticules lipidiques (LNP).
• Préparer les résultats pour les rapports mensuels et les présentations orales en anglais.
• Contribuer activement au développement et à l’amélioration des protocoles expérimentaux.
• Rédiger des protocoles et articles scientifiques en anglais en vue de publication.

2. Participer à la vie du laboratoire :
• Contribuer à la vie collective du groupe de recherche (logistique, suivi des stocks de réactifs, rangement, etc.).
• Participer aux événements scientifiques de l’Institut.
• Interagir activement avec les groupes partenaires dans le cadre du consortium, incluant la présentation écrite et orale des résultats.
Contexte de travail :
Situé sur le Polygone scientifique de Grenoble (ESRF/ILL/EMBL/IBS), l’Institut de Biologie Structurale (IBS) est un acteur d’envergure nationale et internationale dans le domaine de la biologie structurale intégrée. A la fois centre de recherche, plateau technique, site d'accueil et de formation scientifique, l'IBS a pour vocation le développement de recherches en biologie structurale, un champ de recherche capital pour la compréhension des mécanismes biologiques fondamentaux. Il s’appuie sur 12 plateformes à la pointe de la technologie.
En tant qu’unité mixte de recherche (CEA-CNRS-UGA) l’IBS est composé de 20 groupes de recherche, chacun de ces groupes proposant une approche multi-disciplinaire, aux frontières de la biologie, de la physique et de la chimie, en cohérence avec 3 axes de recherche. Près de 320 personnes y travaillent chercheurs, doctorants, ingénieurs et techniciens dans un environnement multiculturel et international.
La personne recrutée rejoindra l’équipe Hart du groupe « Viral Replication Machines (VRM) », qui étudie les mécanismes moléculaires de la réplication du virus influenza grâce à des approches intégrées de biologie structurale et cellulaire. L’équipe développe de nouveaux peptides antiviraux ciblant la réplication virale
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...

Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

Competences :
1. Connaissances fondamentales
• Doctorat en virologie, biologie moléculaire ou biologie structurale.
• Connaissance approfondie de la biologie structurale et des méthodes d’étude des interactions protéine–protéine.
• Maîtrise des techniques de manipulation de l’ADN/ARN et de conception de vecteurs d’expression.
• Connaissance générale des méthodes de validation antivirale in vitro (essais sur lignées cellulaires humaines).
• Compréhension des approches basées sur les LNP.
• Une expérience en recherche translationnelle et participation à des essais cliniques est un atout.
• Anglais : niveau C1 souhaité (selon le Cadre européen commun de référence pour les langues).

2. Savoir-faire technique
• Solide expérience en biologie moléculaire (clonage, mutagenèse, conception de vecteurs) et biochimie des protéines.
• Expérience en analyses biophysiques et en biologie structurale.
• Expérience en culture cellulaire de mammifères et en essais cellulaires.
• Maîtrise de l’analyse de données expérimentales, des outils bioinformatiques et statistiques.
• Connaissance et respect des réglementations HSE en laboratoire, notamment en conditions P2.

3. Compétences comportementales et relationnelles
• Grande autonomie.
• Proactivité et curiosité scientifique.
• Ouverture d’esprit et écoute active.
• Bon relationnel et capacité d’intégration dans une équipe.
• Sens de l’organisation et rigueur.
• Excellentes capacités de communication (écrite et orale) et aptitude à restituer les résultats.
• Capacité à replacer les résultats expérimentaux dans une perspective translationnelle et de développement thérapeutique.
Contraintes et risques :
Déplacements occasionnels à Paris et Orléans pour les collaborations (Institut Pasteur, Inserm). Travail en laboratoire de niveau P2.
La recherche se fera indifféremment en français ou en anglais. Il est toutefois attendu que le/la candidat·e non francophone s’efforce d’apprendre les bases du français pour faciliter la communication et son intégration au laboratoire.