Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieure et de la Recherche. Créé en 1939 et dirigé par des scientifiques, il a pour mission de faire progresser la connaissance et être utile à la société dans le respect des règles d’éthique, de déontologie et d’intégrité scientifique.

Résumé du projet scientifique :
Les avancées récentes en modélisation numérique et en intelligence artificielle ouvrent de nouvelles perspectives pour répondre à des questions majeures en biologie. Parmi celles-ci figurent les relations entre séquences, structures et fonctions des protéines, ainsi que la dynamique des communautés microbiennes et leur adaptation à leur environnement. Cette CPJ en biologie computationnelle, axée sur la modélisation et l’apprentissage, permettra de renforcer ces axes de recherche.
Il s’agira de développer des modèles prédictifs performants, capables d’intégrer plusieurs échelles, allant des fonctions biologiques des protéines aux interactions complexes au sein d’un organisme (e.g. métabolisme) ou d’un écosystème. S’appuyant sur une synergie d’expertises interdisciplinaires, ces recherches seront enrichies par des données massives issues de projets nationaux, tels que Tara Oceans et ATLAsea, et par les criblages à haut débit, qui font partie des expertises clés des équipes de l'UMR8030.

Résumé du projet d'enseignement :
L'objectif est de former les étudiants à l’utilisation des outils de modélisation numérique et d’intelligence artificielle pour répondre à des questions fondamentales et appliquées en biologie. Ce projet vise à développer des compétences en analyse de données massives, en modélisation prédictive multi-échelle et en apprentissage appliqué à des systèmes biologiques complexes. Il s’adresse aux étudiants de niveau Master ou Doctorat en biologie, bioinformatique, sciences des données ou génomique, avec un intérêt marqué pour les approches intégrant mathématiques et biologie.
Stratégie de l'établissement :
Le CNRS apporte à la fois son expertise et sa capacité de coordination aux grands programmes de recherche nationaux. Dans ce cadre, cette CPJ a pour objectif de modéliser les fonctions biologiques à partir des « big data » issues d’initiatives explorant la biodiversité telles que Tara Oceans et ATLAsea. Cette CPJ s’inscrit également dans une stratégie plus large, couvrant la période 2023-2027, au cours de laquelle le CNRS et ses partenaires ont la volonté de renforcer leur capacité à traiter des données hétérogènes et multi-échelles dans le domaine des "omics".
Stragtégie du Laboratoire :
Le laboratoire explore la biodiversité génomique et fonctionnelle à travers l’étude de consortia d’organismes issus d’environnements variés, tout en cherchant à élucider les fonctions de gènes inconnus grâce à des approches combinant génomique et validation expérimentale. Ces recherches ouvrent de nouvelles perspectives en biotechnologie, notamment en biocatalyse et en biologie de synthèse, en exploitant les capacités chimiques du vivant. Dans une démarche de développement durable, l’unité développe des solutions biologiques pour promouvoir la chimie verte et réduire l’impact environnemental de la chimie industrielle.

Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

Diffusion Scientifique :
La diffusion des résultats passera par des avancées scientifiques de niveau mondial, qui peuvent se caractériser par des productions de tout type : publications, logiciels, brevets, livres… Par ailleurs, le projet mettra en œuvre une communication vers des cibles diverses telles que communautés scientifiques, médias, décideurs, grand public, scolaires, etc., avec un calendrier adapté. Des outils spécifiques pourront être développés comme des sites web, des newsletters ou encore des rencontres, colloques internationaux, écoles d’été et conférences.
Science Ouverte :
Le CNRS développe une politique forte en faveur de la science ouverte. La science ouverte consiste à rendre « accessibles autant que possible et fermés autant que nécessaire » les résultats de la recherche. À ce titre, le CNRS vise à ce que 100 % des textes des publications issues des travaux de ses unités soient rendues accessibles à tous, notamment grâce au dépôt dans HAL. Les données produites doivent aussi être rendues disponibles et réutilisables, sauf restriction particulière. Par ailleurs, les principes directeurs de l’évaluation individuelle sont revus en conformité avec la déclaration DORA, plus qualitatifs et tenant compte de toutes les facettes du métier de chercheur.
Science et société :
La relation science-société est désormais reconnue comme une dimension à part entière de l'activité scientifique. Le projet développera cette dimension en synergie avec tous les partenaires. Les travaux de recherche qui en seront issus contribueront à éclairer la décision publique. Des initiatives de sciences participatives pourront être initiées avec des acteurs de l’écosystème socio-économique et culturel du projet
Stragtégie du Laboratoire :
Le laboratoire explore la biodiversité génomique et fonctionnelle à travers l’étude de consortia d’organismes issus d’environnements variés, tout en cherchant à élucider les fonctions de gènes inconnus grâce à des approches combinant génomique et validation expérimentale. Ces recherches ouvrent de nouvelles perspectives en biotechnologie, notamment en biocatalyse et en biologie de synthèse, en exploitant les capacités chimiques du vivant. Dans une démarche de développement durable, l’unité développe des solutions biologiques pour promouvoir la chimie verte et réduire l’impact environnemental de la chimie industrielle.