Assistant Ingénieur H/F en biologie

Détail de l'offre

Informations générales

Organisme de rattachement

CNRS  

Référence

UMR5290-FRETHO-016  

Date de début de diffusion

22/10/2025

Date de parution

29/10/2025

Date de fin de diffusion

12/11/2025

Description du poste

Versant

Fonction Publique de l'Etat

Catégorie

Catégorie A (cadre)

Nature de l'emploi

Emploi ouvert uniquement aux contractuels

Domaine / Métier

Recherche - Experte / Expert en biologie - SVT

Statut du poste

Vacant

Intitulé du poste

Assistant Ingénieur H/F en biologie

Descriptif de l'employeur

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieure et de la Recherche. Créé en 1939 et dirigé par des scientifiques, il a pour mission de faire progresser la connaissance et être utile à la société dans le respect des règles d’éthique, de déontologie et d’intégrité scientifique.

Description du poste

Missions :
L’assistant·e ingénieur·e participera à un projet de recherche innovant visant à développer une nouvelle approche thérapeutique anticancéreuse fondée sur la déstabilisation des architectures tumorales, à partir du modèle biologique de l’hydre.

Sa mission principale consistera à concevoir, mettre en œuvre et analyser des expérimentations permettant de tester et hiérarchiser différentes stratégies thérapeutiques selon leur capacité à atteindre un point de bascule (tipping point) dans la distribution spatio-fonctionnelle de l’hétérogénéité intra-tumorale. Ce point de bascule correspond à une transition où la tumeur bascule soit vers un effondrement fonctionnel, soit vers une reconfiguration moins agressive de son organisation collective.

L’assistant·e ingénieur·e travaillera en étroite collaboration avec les chercheurs et ingénieurs du projet pour :

préparer et suivre les expériences sur le modèle hydre,

assurer le suivi morphologique et fonctionnel des tumeurs,

collecter, organiser et analyser les données expérimentales,

contribuer à l’interprétation des résultats et à leur intégration dans les modèles conceptuels et théoriques développés par l’équipe.

Cette mission s’inscrit dans une démarche interdisciplinaire à l’interface de la biologie évolutive, de l’oncologie expérimentale et de la modélisation des systèmes complexes, avec un fort potentiel d’innovation thérapeutique.
Activités :
L’assistant·e ingénieur·e participera activement à la mise en œuvre expérimentale du projet. Ses principales activités comprendront :

Préparation et suivi des expériences sur le modèle hydre (culture, induction et suivi de tumeurs, administration des traitements).

Mise en place et optimisation de protocoles expérimentaux visant à tester différentes stratégies thérapeutiques de déstabilisation tumorale.

Observation, imagerie et suivi spatio-temporel de la dynamique tumorale et de la distribution de l’hétérogénéité intra-tumorale.

Collecte, gestion et analyse des données issues des expérimentations (morphologie, fonction, comportement cellulaire, etc.).

Participation à l’interprétation des résultats en lien avec les chercheurs, en vue de hiérarchiser les traitements selon leur capacité à atteindre un point de bascule fonctionnel.

Contribution à la rédaction de protocoles et rapports d’expérimentation, et à la diffusion interne des résultats.

Interaction régulière avec les biologistes, modélisateurs et cliniciens partenaires du projet pour assurer la cohérence entre les approches expérimentales et les modèles théoriques.
Participation à la maintenance du matériel et à la gestion du laboratoire, dans le respect des normes de sécurité et de qualité.
Contexte de travail :
Le poste sera rattaché à l’unité MiVEGEC (Maladies Infectieuses et Vecteurs : Écologie, Génétique, Évolution et Contrôle), sous la tutelle du CNRS, de l’IRD et de l’Université de Montpellier.
L’assistant·e ingénieur·e travail
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...

Conditions particulières d'exercice

Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

Descriptif du profil recherché

Competences :
Compétences techniques :
• Solide expérience en biologie expérimentale (culture d’organismes modèles, suivi morphologique et physiologique, protocoles de traitement).
• Maîtrise des techniques de microscopie optique et d’imagerie en temps réel.
• Connaissance des principes de l’oncologie expérimentale ou de la biologie du développement, idéalement sur des modèles animaux simples.
• Capacité à concevoir et adapter des protocoles expérimentaux, à identifier les sources de variabilité et à assurer la traçabilité des données.
Compétences générales :
• Bonne rigueur scientifique et sens de l’observation.
• Esprit d’initiative, curiosité et goût pour la recherche interdisciplinaire (biologie évolutive, oncologie, modélisation).
• Aptitude au travail en équipe au sein d’un collectif pluridisciplinaire.
• Excellentes capacités d’organisation, d’autonomie et de communication.
• Niveau suffisant en anglais scientifique (lecture d’articles, participation aux échanges avec les partenaires internationaux).
Formation souhaitée :
• Niveau Bac +2 à Bac +3 en biologie expérimentale, biologie cellulaire, physiologie animale ou discipline connexe.
• Une expérience préalable sur un modèle non conventionnel (hydre, planaires, etc.) ou dans le domaine de la biologie des tumeurs serait un atout apprécié.

Contraintes et risques :
Le poste comporte certaines contraintes techniques et organisationnelles liées à la nature expérimentale du projet et au suivi des organismes modèles :

Manipulation d’organismes vivants (hydres tumorales) et de milieux de culture, imposant une attention particulière à la prévention des contaminations et à la maintenance régulière des lignées.

Planification expérimentale parfois exigeante, impliquant des observations quotidiennes ou à horaires spécifiques pour assurer le suivi des dynamiques tumorales.

Manipulation d’équipements sensibles (microscopes, systèmes d’imagerie, dispositifs de microculture) nécessitant rigueur, soin et vigilance.

Travail prolongé en position statique lors des observations microscopiques ou des analyses d’images.

Gestion de volumes de données importants, demandant une bonne organisation et un archivage rigoureux.

Respect des normes éthiques et réglementaires encadrant les expérimentations biologiques.

Le poste n’expose pas à des agents pathogènes humains ni à des substances dangereuses au-delà des risques habituels du travail en biologie expérimentale, sous réserve du respect des protocoles de sécurité en vigueur.

Temps plein

Oui

Rémunération contractuels (en € brut/an)

à partir de 2302.36€ brut mensuel, ajustable selon expérience.

Pays

Localisation du poste

Europe, France, Occitanie, Hérault (34)

Géolocalisation du poste

MONTPELLIER

Lieu d'affectation (sans géolocalisation)

34394 MONTPELLIER (France)

Critères candidat

Niveau d'études / Diplôme

Niveau 5 Diplômes de niveau bac +2

Spécialisation

Sciences naturelles (biologie-géologie)

Langues

Français (Seuil)