Thèse (H/F) Biocapteurs Hybrides Peptide-Nanotube de Carbone pour le Profilage de Biomarqueurs Kinases


Détail de l'offre

Informations générales

Organisme de rattachement

CNRS  

Référence

UMR5250-MICHOL-004  

Date de début de diffusion

10/09/2025

Date de parution

15/09/2025

Date de fin de diffusion

01/10/2025

Intitulé long de l'offre

Thèse (H/F) Biocapteurs Hybrides Peptide-Nanotube de Carbone pour le Profilage de Biomarqueurs Kinases de l’Inflammation dans la Polyarthrite Juvénile

Date limite de candidature

01/10/2025

Nature du contrat

CDD de 3 ans

Description du poste

Versant

Fonction Publique de l'Etat

Catégorie

Catégorie A (cadre)

Nature de l'emploi

Emploi ouvert uniquement aux contractuels

Domaine / Métier

Recherche - Chercheuse / Chercheur

Statut du poste

Vacant

Intitulé du poste

Thèse (H/F) Biocapteurs Hybrides Peptide-Nanotube de Carbone pour le Profilage de Biomarqueurs Kinases

Descriptif de l'employeur

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieure et de la Recherche. Créé en 1939 et dirigé par des scientifiques, il a pour mission de faire progresser la connaissance et être utile à la société dans le respect des règles d’éthique, de déontologie et d’intégrité scientifique.

Description du poste

Sujet de thèse :
Cette thèse vise le développement d’un biocapteur électrochimique hybride peptide-nanotubes de carbone pour la mesure d’activités de protéine kinases (PKs) impliquées dans l’inflammation juvénile idiopathique (AJI) et arthrites septiques (AS) afin de 1) profiler les signatures fonctionnelles des PKs et de 2) élaborer un dispositif diagnostic pour la discrimination rapide et précise entre les deux pathologies. Les peptides conjugués aux CNT et aux PK seront fournis par les partenaires du projet à Strasbourg et à Montpellier. À Grenoble, ces conjugués seront évalués afin de déterminer la technique de transduction la plus appropriée pour la quantification électrochimique des activités PK. Ce biocapteur hybride permettra de profiler les activités PK dans le liquide synovial des arthrites juvéniles de manière hautement sensible et sélective. Cette technologie devrait contribuer à améliorer les campagnes de dépistage en permettant l'identification précoce de biomarqueurs de la maladie et la stratification des patients, guidant ainsi les cliniciens dans le choix des thérapies ciblant les PK. Ce projet de recherche interdisciplinaire nécessite un intérêt et une curiosité élevés pour la recherche fondamentale. Des compétences de communication développées et l'autonomie pour organiser et concevoir des expérimentations sont essentielles à la réalisation efficace de ce projet.
Contexte :
Les arthrites septiques (AS) et juvenile idiopathique (AJI) sont les arthirites les plus frequentes de l’enfant et requièrent des traitements diamétralement opposés : chirurgie et traitement avec des anti-infectieux pour l’AS, des anti-inflammatoires, voire des immunosuppresseurs, pour l’AJI. Il n’existe, à l’heure actuelle, aucun marqueur biologique assez sensible pour distinguer ces deux pathologies en pratique clinique. Plusieurs protéine kinases (PKs) impliquées dans la régulation de la réponse inflammatoire et immunitaire, dérégulées dans différentes pathologies, constituent des cibles thérapeutiques attractives, comme le Tofacitinib qui cible les kinases Janus, proposé dans l’AJI. Malgré l’arsenal d’inhibiteurs de PKs approuvés par la « Food and Drug Administration » (FDA) et disponibles pour des traitements, il n’y a actuellement aucun outil diagnostic basé sur la détection et la quantification d’activités PK.
Cette thèse est financée par le projet ANR KINFLAM avec comme partenaires Alberto Bianco à Strasbourg qui fournira les nanotubes de carbone fonctionnalisés et May Morris à Montpellier, qui produira les kinases et les peptides spécifiques. Elle se déroulera principalement au DCM à Grenoble avec plusieurs séjours prévus chez les partenaires. Le DCM est une unité mixed de l’université Grenoble Alpes et du CNRS avec environ 80 chercheurs et enseignant chercheurs permanents et est composé par 6 équipes de recherche travaillant dans les domaines de la chimie organique, inorganique, analytique, théo
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Conditions particulières d'exercice

Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

Descriptif du profil recherché

Contraintes et risques :
Pas de contraintes ou risques particuliers.Toute utilisation de produits chimiques et procédures de modification seront formées dans le respect des règles de sûreté et de sécurité au DCM.

Temps plein

Oui

Rémunération contractuels (en € brut/an)

La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel

Pays

Localisation du poste

Europe, France, Auvergne-Rhône-Alpes, Isère (38)

Géolocalisation du poste

ST MARTIN D HERES

Lieu d'affectation (sans géolocalisation)

38058 ST MARTIN D HERES (France)

Critères candidat

Niveau d'études / Diplôme

Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents

Spécialisation

Formations générales

Langues

Français (Seuil)