Stagiaire (H/F) Biogéochimie marine - Évolution de l’accumulation de CO2 anthropique dans l’Océan Indie


Détail de l'offre

Informations générales

Organisme de rattachement

CNRS  

Référence

UMR7159-CLALOM0-003  

Date de début de diffusion

12/12/2025

Date de parution

13/12/2025

Date de fin de diffusion

02/01/2026

Description du poste

Versant

Fonction Publique de l'Etat

Catégorie

Catégorie C (employé)

Nature de l'emploi

Emploi ouvert uniquement aux contractuels

Domaine / Métier

Enseignement et Formation - Accompagnante / Accompagnant d'élèves en situation de handicap

Statut du poste

Vacant

Intitulé du poste

Stagiaire (H/F) Biogéochimie marine - Évolution de l’accumulation de CO2 anthropique dans l’Océan Indie

Descriptif de l'employeur

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieure et de la Recherche. Créé en 1939 et dirigé par des scientifiques, il a pour mission de faire progresser la connaissance et être utile à la société dans le respect des règles d’éthique, de déontologie et d’intégrité scientifique.

Description du poste

Poste :
L’océan joue un rôle majeur dans la régulation du CO2 atmosphérique en absorbant entre un quart et un tiers des émissions anthropiques (Gruber et al. 2019a ; Müller et al., 2023 ; Friedlingstein et al. 2025). Grâce à la formation d’eaux denses aux moyennes et hautes latitudes, le CO2 anthropique est entrainé en profondeur où il est isolé de l’atmosphère pour plusieurs dizaines ou centaines d’années. Il a été estimé qu’environ 40% du CO2 anthropique piégé dans l’océan se trouve dans les eaux modales et intermédiaires de l’hémisphère sud entre 14°S et 50°S (Sabine et al., 2004). Ces masses d’eau formées dans la zone frontale (30-50°S) plongent jusqu’à 1500m de profondeur et sont transportées vers le nord, connectant ainsi l’Océan Austral, où le CO2 anthropique est absorbé, à la zone équatoriale qui dégaze du CO2 dans l’atmosphère. La quantification de l’accumulation de CO2 anthropique dans ces masses d’eau est donc essentiel pour une meilleure compréhension de l’évolution du bilan de carbone planétaire et pour valider les modèles prédictifs.
Deux études récentes basées sur les observations in situ ont permis de quantifier l’évolution des inventaires de CO2 anthropique dans l’océan global entre les années 90 et les années 2000 (Gruber et al., 2019a, Müller et al., 2023), puis entre 2004 et 2014 (Müller et al., 2023). Ces travaux suggèrent que l’océan global aurait maintenu son efficacité pour piéger une part importante des émissions de CO2 jusque dans les années 90 (autour de 35% sur les périodes 1800-1994, et 1994-2007), avec toutefois des disparités régionales : l'Atlantique Nord et l’Océan Indien accumulant moins de CO2 anthropique dans les années 90 que sur les 2 siècles précédents, tandis que l’Atlantique Sud en accumulerait plus. Ces disparités semblent s’être maintenues dans la décennie suivante, et mèneraient à une réduction de la proportion des émissions de CO2 anthropique séquestrée dans l’océan (27±4% sur la période 2004-2014,).
Afin de compléter ce travail, une étude régionale a été initiée pour préciser le rôle des eaux modales et intermédiaires de l’Océan Indien Sud dans la séquestration de CO2 anthropique et son évolution sur les dernières décennies (Barut, 2021; 2022). Les résultats obtenus sur la période 1985-2019 à partir de 3 méthodes diagnostiques différentes montrent une accumulation deux fois plus rapide dans les eaux modales subtropicales et subantarctiques (160-800m) que dans les eaux antarctiques intermédiaires (autour de 1000m), et un bon accord entre les trois méthodes. Les résultats obtenus avec la méthode eMLR, utilisée par Gruber et al. (2019a) et Müller et al. (2023), sont en accord avec ces deux études, montrant un ralentissement des tendances dans les eaux modales subantarctiques (et possiblement dans l’eau antarctique intermédiaire) depuis les années 2000, qui pourrait être lié à une réduction du temps de résidence des eaux de surface antarctiques (Gruber e
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Conditions particulières d'exercice

Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

Descriptif du profil recherché

Profil echerché :
Intérêt pour l’écologie et l’océanographie, goût prononcée pour la recherche.
• Bon bagage quantitatif requis. Il est indispensable de bien maitriser l’utilisation d’outils tels que R, Matlab et/ou Python.
• Bonnes connaissances en statistiques.

Conditions Particulières :
L’étudiant participera à la campagne océanographique OISO-36 à bord du Marion Dufresne (du 06/01 au 26/02/2026).

Temps plein

Oui

Pays

Localisation du poste

Europe, France, Île-de-France, Paris (75)

Géolocalisation du poste

PARIS 05

Lieu d'affectation (sans géolocalisation)

75252 PARIS 05 (France)

Critères candidat

Niveau d'études / Diplôme

Niveau 7 Master/diplômes équivalents

Spécialisation

Sciences naturelles (biologie-géologie)

Langues

Français (Seuil)