Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieure et de la Recherche. Créé en 1939 et dirigé par des scientifiques, il a pour mission de faire progresser la connaissance et être utile à la société dans le respect des règles d’éthique, de déontologie et d’intégrité scientifique.

Poste :
L’Internet des Objets (IoT pour « Internet of Things ») est un marché en pleine expansion qui couvre un large éventail d’applications dans de nombreux domaines tels que l’énergie, la santé, les transports, l’environnement... Dans ce contexte, les technologies de communication sans fil, jouent un rôle majeur. Un enjeu primordial pour le déploiement à grande échelle est de disposer de circuits intégrés performants à un prix accessible. Le processus de mise sur le marché d’un circuit intégré repose sur trois phases principales. La première est la phase de conception, la seconde phase concerne la fabrication physique des puces, la dernière étape est la phase de test de production pendant laquelle chacune des puces fabriquées est soumise à différents tests afin de s’assurer de sa fonctionnalité et de garantir ses performances.
Le sujet de stage proposé concerne cette dernière étape et vise la réduction du coût du test des circuits RF, qui demeure une part importante du coût total de production. La stratégie générale est de remplacer l’instrumentation analogique/RF coûteuse par des ressources purement digitales associées à un traitement numérique du signal (algorithmes DSP). Le LIRMM dispose d’une expérience de plus de 10 ans dans ce domaine. Dans le cadre de collaborations avec la société NXP, le laboratoire a déjà démontré la faisabilité du test de circuits RF (Zigbee, Bluetooth), qu’il s’agisse de la chaine d’émission (TX) ou de la chaine de réception (RX), à l’aide d’une instrumentation 100% numérique. A ce stade, nous avons essentiellement exploré des schémas de modulations en phase/fréquence type BPSK, GSFK et OQPSK.
Plus particulièrement, le stage proposé vise à évaluer la possibilité d’étendre ces approches à deux nouveaux cas d’applications :
• L’étude de la capacité des circuits RF à rejeter des fréquences indésirables (fréquences images), ce qui suppose une génération de stimuli particulière.
• L’application de ressource digitales à la modulation de signaux en amplitude et phase (QAM, APSK, …).
Les moyens mis en œuvre pour développer les solutions reposent essentiellement sur de la modélisation Matlab®. La validation expérimentale est conduite à base de radio-logicielle (USRP / GNU-Radio) et analyseur de spectre ou oscilloscope rapide. Les tests finaux sont développés sur testeur de production et produits RF réels, souvent dans le contexte industriel. Toute candidature pouvant montrer des compétences ou des intérêts dans tout ou partie de ces domaines et technologies sera étudiée avec attention.

Employeur :
Le Laboratoire d’Informatique, de Robotique et de Microélectronique de Montpellier – LIRMM – est une Unité Mixte de Recherche, dépendant conjointement de l’Université Montpellier et du Centre National de la Recherche Scientifique.
Le stage se déroulera au sein du département Microélectronique du LIRMM, qui est spécialisé dans la recherche de solutions innovantes pour embarquer
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

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