Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieure et de la Recherche. Créé en 1939 et dirigé par des scientifiques, il a pour mission de faire progresser la connaissance et être utile à la société dans le respect des règles d’éthique, de déontologie et d’intégrité scientifique.

Missions :
Le projet ExaSKAle vise à développer des outils de simulation numérique pour l’étude de l’époque de Réionisation et à produire des modèles pour l’interprétation d’observations du milieu intergalactique et des premières galaxies durant le premier milliard d’années de l’Univers, que ce soit avec SKA (et ses précurseurs) ou JWST. Le projet est porté par 2 équipes de l’Observatoire Astronomique de Strasbourg, D. Aubert (GALHECOs, P.I.) et P. Ocvirk (CDS, CoI) et est financé par l’ANR pour 2024-2028.

Au terme des 48 mois du projet, le projet cherchera notamment à produire des modèles permettant de prédire dans un cadre unique les propriétés de la réionisation de l’IGM à grande échelle et celles des sources de la réionisation. Cet objectif nécessite la production de simulation de grand volumes et très résolues, exigeantes en terme de moyens de calculs et devant être à même d’utiliser des infrastructures Exascales.

La mission du post-doctorant sera d'aider a l'exploitation du code DYABLO, une nouvelle plateforme de simulation astrophysique pour machines Exascale, développée par le CEA et auquel l’Observatoire de Strasbourg contribue pour ses versions cosmologiques. Ce collaborateur (H/F), attendu pour le dernier trimestre 2026 à Strasbourg, devra contribuer a la mise en place et la production de simulations de la réionisation de grande ampleur.

Activités :
Le collaborateur (H/F) devra contribuer à mettre en place les modules permettant de prédire les observables astrophysiques à partir des sorties DYABLO, telles que fonctions de luminosité UV, et statistiques de l'IGM telles que opacité Lyman alpha.
Le collaborateur (H/F) sera responsable de la calibration des méthodes sous-grilles (par exemple formation et rétro-action stellaire, AGNs), à partir de simulations de taille ou résolution réduite ou zoom, dans le cadre de la préparation de la réalisation de très grandes simulations. Le collaborateur (H/F) aura aussi pour tâche de faire un retour d'expérience sur son usage du code aux développeurs et sera impliqué dans les modifications / extensions des modules de physique.
Le/la candidat(e) devra être capable d’avoir une bonne maîtrise sur un double aspect, à la fois numérique et astrophysique.


Contexte de travail :
Le collaborateur (H/F) post-doctoral sera intégré à l’équipe CDS de l’Observatoire astronomique de Strasbourg et travaillera sous la direction de P. Ocvirk, en collaboration avec les autres membres d’ExaSKAle, O. Marchal (IR CNRS, GALHECOS) et D. Aubert (Professeur, GALHECOS).

L’ Observatoire Astronomique est une UMR mixte du CNRS et l’Université de Strasbourg, localisé au coeur du campus historique de la ville. Il comprend environ 100 personnes, dont environ 30 scientifiques permanents dont les thèmes principaux sont la physique des galaxies, l’astrophysique des hautes énergies, ainsi que la science des données pour l’astronomie.

Le projet ExaSKAle dispose de ses propres
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

Competences :
Le collaborateur (H/F) devra posséder un doctorat en astrophysique et avoir fait preuve d’une expérience dans la manipulation et/ou le développement d’outils numériques pour l’astrophysique. Cela inclut la simulation mais également la mise en place d’outils d’analyse, ou d’outils de modélisation faisant appel au calcul numérique. Un expérience en C++, Python, programmation GPU et dans l’utilisation de grands moyens de calculs est souhaitée. Une maîtrise de l’anglais de niveau B2 selon le cadre européen commun de référence pour les langues est requise.
Contraintes et risques :
Le dossier de candidature devra inclure un projet de recherche, un CV et 2 lettres de références.