Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieure et de la Recherche. Créé en 1939 et dirigé par des scientifiques, il a pour mission de faire progresser la connaissance et être utile à la société dans le respect des règles d’éthique, de déontologie et d’intégrité scientifique.

Missions :
Analyses & valorisation de données géochimiques dans le cadre du programme ANR COR-Résilience. Il s'agit de traiter et d'interpréter des données déjà acquises de données élémentaires et isotopiques mesurées dans des carottes de corail de genre Porites et Diploastrea de l'océan Indien, en particulier celles prélevées autours de Mayotte, de Juan de Nova et d'Europa.
Activités :
A partir du jeu de données existantes et compilés sur des tableurs excel, il s'agira d'un travail d'analyses (éléments traces & isotopes stables) afin d'une part de reconstruire la variabilité interannuelle et décennale des températures et de la chimie des carbonates du fluides de calcification des coraux au cours du dernier siècle pour les sites étudiés. Une fois les calculs réalisés à partir des proxies et courbes de calibration existantes et des outils informatiques adaptés, il s'agira d'interpréter ces données et de comparer ces données environnementales reconstruites avec l’évolution des paramètres de croissance des coraux étudiés (données également acquises). Une analyse comparative de la réponse de chaque genre sera regarder en tenant compte des processus de bio-minéralisation aujourd'hui connu dans la littérature pour les coraux tropicaux. Des outils d’analyse statistique ou de modélisation pourrait être mise en oeuvre en lien avec les experts du programme COR-Resilience. L'activité sera enfin concentrée sur la rédaction d'articles scientifiques avec l’objectif de les soumettre pour publication. Dans l'idéal, la rédaction de deux articles est ici visée.
Contexte de travail :
Ce travail ici demandé intègre le programme COR-Resilience et la personne recrutée sera en relation directe avec les experts des laboratoires impliquées du programme. Cela concerne en particulier Florence Le Cornec (LOCEAN), Dr Eric Douville (LSCE) et Dr Paolo Montagna (CNR - Bologne, Italie) pour l'analyse des données géochimiques
des coraux étudiés et Myriam Khodri (LOCEAN) & Marion Gehlen (LSCE) pour le volet "modélisation" et outils statistiques de traitement des données et pour leur expertise en paléoclimatologie et biogéochimie marine.

Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

Competences :
Titulaire d'un doctorat en Sciences du Climat et de l'Environnement avec 1 à 2 ans d'expérience en post-doctorat, la personne candidature devra présentée les compétences suivantes :

- Expertise en Biogéochimie marine autour des milieux tropicaux et en Climatologie
- Connaissances en chimie des carbonates de l'océan
- Connaissance en biologie du corail, propriétés de calcification et bio-érosion
- Outils informatiques de traitement des données (Excel, R, Python, etc)
- Pack Office (Excel, word, PowerPoint, autres)
- Autonomie, rigueur et capacité d'analyse et de rédaction
- Anglais parlé et écrit
Contraintes et risques :
Les risques identifiés sont faibles et essentiellement liés à l'utilisation d'outils informatiques.

La personne pourra télétravailler pour faciliter ses travaux d'analyse et de rédaction avec toutefois les temps légaux de présence à LOCEAN, laboratoire de rattachement et des déplacements à prévoir au LSCE (1 semaine par mois) afin de favoriser l'avancement des travaux souhaités en lien avec les chercheurs concernés.