Informations générales
Organisme de rattachement
CNRS
Référence
UMR5566-CARULS-003
Date de début de diffusion
11/07/2025
Date de parution
12/07/2025
Date de fin de diffusion
01/08/2025
Description du poste
Versant
Fonction Publique de l'Etat
Catégorie
Catégorie A (cadre)
Nature de l'emploi
Emploi ouvert uniquement aux contractuels
Domaine / Métier
Recherche - Chercheuse / Chercheur
Statut du poste
Vacant
Intitulé du poste
Post-doctorat en océanographie H/F
Descriptif de l'employeur
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieure et de la Recherche. Créé en 1939 et dirigé par des scientifiques, il a pour mission de faire progresser la connaissance et être utile à la société dans le respect des règles d’éthique, de déontologie et d’intégrité scientifique.
Description du poste
Missions :
Contexte du projet
Ce recrutement s’inscrit dans le cadre du Programme Prioritaire de Recherche (PPR) Océan & Climat, porté par le CNRS et l’Ifremer, mis en place par l’Etat pour une durée de 7 ans, de 2021 à 2028 pour aborder les enjeux de recherche tant sur des questions de progrès des connaissances climatiques et écologiques que sur des questions d’économie bleue, de droit, de géostratégie, de gestion globale des socio-écosystèmes et du bien-être des sociétés.
Ce post-doctorat porte sur un enjeu majeur identifié par le PPR : l’estimation de l’efficacité et l’évaluation des impacts des techniques d’élimination du dioxyde de carbone fondée sur l’océan (ou marine Carbon Dioxide Removal, mCDR). L’Accord de Paris vise à limiter le réchauffement climatique sous 2°C, idéalement 1,5°C (UNFCCC, 2015), nécessitant des émissions nettes nulles de CO2 d’ici 2050 (IPCC, 2018). Cela nécessite une rapide, profonde et forte réduction des gaz à effet de serre (GES), et implique des émissions négatives comme le Carbon Dioxide Removal (CDR). Les approches fondées sur l’océan suscitent un intérêt croissant, notamment de la part d’acteurs industriels et de start-ups qui se multiplient dans ce domaine. De nombreux rapports rédigés par des instances scientifiques soulignent cependant le manque de recul et les nombreuses lacunes de connaissances qui entourent ces techniques.
Parmi les mCDR, l’augmentation de l’alcalinité de l’océan (OAE) consiste à augmenter localement l’alcalinité des eaux marines de surface, en dissolvant des matériaux alcalins ou par des méthodes électrochimiques, pour convertir une partie du CO2 dissous en ions bicarbonate et carbonate et ainsi réduire la pression partielle du CO2 océanique. L’OAE entraîne un nouvel équilibre du système des carbonates qui résulte de l’interaction des processus de mélange, de transport et biogéochimiques. Les modifications des flux air-mer induits par ces approches sont difficiles à mesurer directement et les modèles numériques paraissent donc nécessaires pour estimer leur quantification à court et long termes et à différentes échelles spatiales (Ho et al., 2023). L’utilisation de ces modèles, en parallèle d’études expérimentales, pourra, par ailleurs, contribuer à identifier et évaluer, en amont de l’implémentation des techniques de mCDR, d’éventuelles modifications de l’écosystème et des cycles biogéochimiques induites par ces techniques de mCDR. Plusieurs études de modélisation sur la faisabilité et l’efficacité de telles technologies d’OAE ont été menées à l’échelle globale (Iliyna et al., 2013; Köhler et al., 2013; Keller et al. 2014, Kwiatkowski et al., 2023) et régionale (Mongin et al., 2021; Butenschön et al., 2021; Wang et al., 2023). Actuellement, de telles études haute résolution régionales, représentant les processus de sub- à méso-échelles et/ou la dynamique côtière susceptibles d’influencer l'efficacité des mCDR n’ont que rarement été d
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Conditions particulières d'exercice
Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
Descriptif du profil recherché
Competences :
- Doctorat en océanographie / géosciences.
- Une expérience en océanographie biogéochimique serait appréciée.
- Expérience en modélisation numérique et traitement de données
- Compétence en programmation et outils d’analyse (Fortran, Python, Matlab ou similaire)
- Aptitude à travailler en collaboration
- Autonomie et sens de l'organisation
Contraintes et risques :
RAS
Temps plein
Oui
Rémunération contractuels (en € brut/an)
entre 2992 et 4167 euros bruts mensuels selon expérience
Pays
Localisation du poste
Europe, France, Occitanie, Haute Garonne (31)
Géolocalisation du poste
TOULOUSE
Lieu d'affectation (sans géolocalisation)
31400 TOULOUSE (France)
Critères candidat
Niveau d'études / Diplôme
Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
Spécialisation
Formations générales
Langues
Français (Seuil)