Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieure et de la Recherche. Créé en 1939 et dirigé par des scientifiques, il a pour mission de faire progresser la connaissance et être utile à la société dans le respect des règles d’éthique, de déontologie et d’intégrité scientifique.

Missions :
L'objectif du projet est d'étudier le codage wiretap pour des liens hautement directionnels et d’obtenir des nouvelles bornes pour le débit optimal en longueur finie sous une contrainte de sécurité en termes d’information mutuelle.
Activités :
Contexte :
L'utilisation de techniques de sécurité au niveau de la couche physique est envisagé pour les futurs réseaux 6G [1,2] afin de garantir un premier niveau de protection à faible latence et à faible coût de calcul. Une condition fondamentale pour leur implémentation pratique est une garantie d'asymétrie dans la qualité du signal entre les terminaux légitimes et les attaquants. Des nouvelles technologies, comme le beamforming utilisant le MIMO massif / distribué, l'usage de surfaces intelligentes réconfigurables pour modifier le canal, et les transmissions hautement directionnelles dans la gamme mmWave / THz peuvent fournir ces avantages de sécurité et permettre l'utilisation du codage wiretap.
Les cas d'usage envisagées pour le codage wiretap comprennent les réseaux IoT par paquets courts et les communications ultra-fiables à faible latence (URLLC).

Programme de recherche :
Pour les applications à faible latence, il est important d'obtenir des bornes pour le débit optimal sous contraintes de sécurité en longueur finie. En s'appuyant sur les résultats de Polyanskiy, Poor et Verdù pour l'analyse des limites fondamentales des systèmes de communication par petits paquets [3], Yang, Schaefer et Poor [4] ont caractérisé le taux de codage secret optimal au deuxième ordre pour les canaux wiretap discrets et gaussiens. Dans [4], la confidentialité est mesurée par la distance en variation totale entre la distribution jointe du message M et de l’observation Z de l’espion, et une distribution idéale où le message M est uniforme et indépendant de Z.
Toutefois, pour certaines applications, il s’avère plus utile de mesurer la confidentialité en termes de « information leakage » (c’est-à-dire l’information mutuelle entre M et Z).
L’objectif du projet est d’obtenir des nouvelles bornes pour le taux de codage secret sous une contrainte d’information mutuelle, pour des canaux wiretap discrets sans mémoire et gaussiens.

[1] L. Mucchi, S. Jayousi, S. Caputo, E. Panayirci, S. Shahabuddin, J. Bechtold, I. Morales, R.-A. Stoica, G. Abreu, and H. Haas, “Physical-layer security in 6G networks,” IEEE Open Journal of the Communications Society, vol. 2, pp. 1901–1914, 2021.
[2] A. Chorti, A. N. Barreto, S. Köpsell, M. Zoli, M. Chafii, P. Sehier, G. Fettweis, and H. V. Poor, “Context-aware security for 6G wireless: The role of physical layer security,” IEEE Communications Standards Magazine, vol. 6, no. 1, pp. 102–108, 2022.
[3] Y. Polyanskiy, H. V. Poor, and S. Verdú, “Channel coding rate in the finite blocklength regime,” IEEE Transactions on Information Theory, vol. 56, no. 5, p. 2307, 2010.
[4] W. Yang, R. F. Schaefer, and H. V. Poor, “Wiretap channels: Non
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

Competences :
Prérequis
Pour ce poste, vous devez répondre aux prérequis suivants :
• Doctorat en théorie de l'information
• Expertise en sécurité de la couche physique et communications par paquets courts
• Maîtrise de l'anglais parlé et écrit
• Curiosité scientifique et envie de travailler dans un projet interdisciplinaire
• Rigueur intellectuelle et attitude proactive

Processus de recrutement
Toutes les candidatures doivent être soumises via ce portail (c'est-à-dire le Portail emploi CNRS)
avant le **** et doivent inclure :
• CV (3 pages maximum)
• Lettre de motivation comprenant une brève description de votre parcours, une déclaration de
vos intérêts de recherche et de votre motivation pour ce poste, et pourquoi vous pensez que
vous seriez un·e bon·ne candidat·e (1 page)
• Resumé de la thèse
• Deux lettres de référence ou coordonnées de deux référents
• Deux exemples de publications ; les liens vers des documents en ligne accessibles au
public sont acceptés
Pour un examen complet de votre candidature, tous les éléments énumérés ci-dessus doivent être inclus ou leur absence justifiée.


Contraintes et risques :