La direction du renseignement et de la sécurité de la défense (DRSD) est le service de renseignement dont dispose le ministre des armées pour assumer ses responsabilités en matière de sécurité du personnel, des informations, du matériel et des installations sensibles. Ses moyens sont répartis en métropole, en outre-mer et à l’étranger. Le maillage territorial, constitué des directions zonales et des postes du renseignement et de la sécurité de la défense en métropole, dans les DOM-COM et à l'étranger répond à un impératif de proximité.
Ce dispositif s'adapte en fonction des évolutions de la carte militaire et des implantations des industries en lien avec la défense. Placé sous les ordres du chef de la section, l'officier de contre-ingérence en cybersécurité œuvre au sein de sa zone de compétence afin de déceler et neutraliser les menaces qui pèsent sur les systèmes d’information de la sphère Défense. Ces menaces peuvent résulter de l’activité légale ou non, de services de renseignements étrangers ou de concurrents industriels pouvant nuire aux intérêts de l’État ou au potentiel des entreprises ou des organismes liés à la Défense.
Au sein de la section, le titulaire du poste est placé sous les ordres du chef de section.
Assure en toutes circonstances, le recueil du renseignement d’intérêt ou d’origine cyber.
Rédige des fiches de renseignement électroniques en Cybersécurité.
Apporte sa contribution à l’actualisation du plan zonal de renseignement cyber.
Développe un réseau relationnel étendu en zone sud-ouest dans le domaine cyber.
Détaille les cybermenaces qui pèsent sur leurs systèmes d’information.
Conseille sur la mise en place d’une organisation de cybersécurité.
Impose l’élaboration d’une politique de sécurité des systèmes d’information et l’homologation des SI sensibles et classifiés.
Réalise des conférences de sensibilisation avec des démonstrations d’attaques réalistes et concrètes.
Explique la réglementation gouvernementale en vigueur en matière de sécurité des systèmes d’information.
Présente la législation en matière de cybercriminalité et précise les conséquences juridiques et pénales encourues.
Participe au traitement des dossiers de suspicion de compromission au secret de la défense nationale.
Il participe à l’organisation du colloque annuel cyber et des rendez-vous de la cybersécurité.

Poste soumis à habilitation. Poste susceptible d'être soumis à des sujétions particulières, notamment des dépassements d'horaires lors de l’exécution des missions du Service et/ou à une astreinte liée à l'armement hors heures ouvrables. Prime IAO.
Stage d’intégration des personnels nouvellement affectés (réalisé post-affectation) et stage spécifiques.

Une première expérience en audit et conseil est souhaitée.

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Parking & restauration sur place.