Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieure et de la Recherche. Créé en 1939 et dirigé par des scientifiques, il a pour mission de faire progresser la connaissance et être utile à la société dans le respect des règles d’éthique, de déontologie et d’intégrité scientifique.

Missions :
Dans sa forme actuelle, la chaine de traitement PrISM génère journalièrement des cartes de précipitation et d’humidité du sol sur le continent africain à partir de deux produits satellites, un produit de précipitation (IMERG) et un produit d’humidité du sol (SMOS). La chaine de traitement doit être mise à jour afin d’intégrer d’autres produits satellites, à la fois de précipitations, mais également d’humidité du sol. Cette modification va permettre d’augmenter la période de disponibilité de PrISM, qui couvre actuellement la période 2010 à 2025 mais également d’étendre la zone géographique de l’échelle de l’Afrique à l’échelle globale.

La mise à jour de la chaine de traitement se fera soit dans un environnement GitLab, soit à travers le Worflow Galaxy. Une partie du travail consistera également à évaluer les performances des produits PrISM à l’aide de données de terrain disponibles sur différentes zones géographiques.
Activités :
Travail principalement d’ingénierie logicielle qui comporte plusieurs activités

 Activité 1 :
o Prendre en main et mettre à niveau la chaine de traitement actuelle,
o Concevoir, spécifier et exécuter des tests fonctionnels,
o Mettre en production opérationnelle la chaine de traitement,
o Concevoir une interface de visualisation des produits,
o Diffuser les produits sur le site Théia (https://www.theia-land.fr/).

 Activité 2 :
o Si le temps le permet, nous souhaitons améliorer la résolution spatiale de PrISM et d’aller vers un produit de précipitation à 4 km de résolution sur l’ensemble de l’Afrique. Les premiers tests réalisés à petite échelle avec le produit de précipitation TAMSAT à 4km montrent que l’algorithme est capable d’améliorer TAMSAT alors même que la résolution de SMOS est autour de 40 km.
Contexte de travail :
Le travail d’ingénierie logicielle consistera à mettre à jour une chaine de traitement opérationnelle à l’IGE (PrISM) en y intégrant les dernières innovations développées. La personne recrutée devra également concevoir et exécuter des tests fonctionnels, et assurer la mise à disposition des produits sur différentes bases de données.

L’humidité du sol est une trace directe des précipitations et plusieurs auteurs ont pu montrer que son suivi dans le temps permettait de remonter à une estimation quantitative des précipitations (Crow et al., 2011 ; Koster et al. 2016 ; Pellarin et al., 2013 ; Brocca et al. 2013). Le produit PrISM (pour Precipitation Inferred from Soil Moisture) a été développé grâce au financement de l’ESA (2015-2018) et du TOSCA (2018-2022) et a permis de publier 2 articles (Pellarin et al. 2020, 2022) et deux produits de précipitation basés sur SMOS, le premier à 0.25° et 3h de résolution temporelle, le second à 0.10° et 3h. Ces deux produits sont disponibles sur le site du CATDS et sur la plateforme ZENODO (https://zenodo.org/records/4769825 et https://zenodo.org/records/5998113).

L'Institut des Géosciences de l'
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

Competences :
- Connaissance des langages de programmation python et bash
- Connaissance des workflows serait un atout (Galaxy)
- Méthodologie de conduite de projet
- Méthodes d'analyse et de conception
- Méthodes de mise en production
Contraintes et risques :