Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieure et de la Recherche. Créé en 1939 et dirigé par des scientifiques, il a pour mission de faire progresser la connaissance et être utile à la société dans le respect des règles d’éthique, de déontologie et d’intégrité scientifique.

Missions :
Un poste de post-doctorant∙e de 18 mois (avec possibilité de renouvellement) dans les domaines d’évaluation d’impact sanitaire de politiques de prévention en santé environnementale et de politiques climatiques est annoncé pour le début de l’année 2026 à l’Institut de Biologie de l’ENS-PSL (IBENS), Paris, France.
Le∙la candidat∙e aura pour mission de :
- Modéliser les impacts sur la santé de politiques de prévention environnementale, en particulier dans les domaines de la qualité de l’air, du bruit, de l’activité physique et/ou des espaces verts urbains,
- Modéliser les impacts sur la santé humaine de politiques favorables au climat et/ou à la biodiversité,
- Participer aux activités de l’équipe, en particulier à l’encadrement d’étudiants (co-supervisions), de montage de projets scientifiques et de réponse à des appels à projet,
- Présenter les résultats des études conduites sous la forme d’articles scientifiques, de communications en congrès et de notes aux décideurs.

Activités :
Le∙la candidat∙e aura pour mission de conduire de développement des chaines de modélisation et de conduite des études permettant d’évaluer les impacts sur la santé de stratégies de prévention environnementale et de politiques climatiques. Il sera attendu du∙de la candidat∙e qu’il∙elle se familiarise avec les travaux déjà conduits au sein de l’équipe dans différents domaines (qualité de l’air, alimentation, activité physique), puis qu’il∙elle développe son propre axe de recherche dans le domaine de l’évaluation d’impacts sanitaire de politiques environnementales et climatiques. Cet axe pourra porter sur l’évaluation avancées (mortalité, morbidité, coûts médicaux) de stratégies de prévention en santé environnementale, en s’appuyant sur des données médico-administratives, et/ou sur les impacts de politiques favorables au climat et/ou à la biodiversité (implications sanitaires du développement d’espaces verts urbains, impact de la transition sur les systèmes agricoles sur l’antibiorésistance, etc).
Le∙la candidat∙e pourra contribuer à l’encadrement d’étudiants au sein de l’équipe (master, doctorat) et participer aux réponses à différents appels à projets.

Contexte de travail :
Le∙la candidat∙e rejoindra une jeune équipe pluridisciplinaire travaillant sur les liens entre santé humaine et environnement-climat, et en particulier à la mise en évidence des cobénéfices pour la santé des politiques climatiques, sous la supervision de Kévin Jean (professeur junior à l’IBENS et chercheur associé au Cnam Paris) et au sein du PARSEC (Paris Recherche Santé Environnement Climat), une nouvelle structure de recherche dédiée à la production de connaissances à la jonction entre le changement climatique et la santé, soutenue par l'École Normale Supérieure (ENS-PSL) et l'Inserm (Institut de la santé et de la recherche médicale), et dirigée par Rémy Slama.

Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

Competences :
- Doctorat dans les domaines de l’épidémiologie et/ou des biostatistiques,
- Expérience postdoctorale d’au moins 2 ans, et si possible expérience dans l’encadrement (master, doctorat),
- Bagage solide en modélisation mathématique et en programmation informatique,
- Maitrise des langages de programmation R et/ou Python,
- Une expérience de travail avec de grandes bases de données médico-administrative sera appréciée (SNDS, PMSI),
- Excellente maitrise de l’anglais scientifique (écrit et oral), la maitrise du français sera un avantage (échanges fréquents avec les parties prenantes),
- Bonnes compétences relationnelles.

Contraintes et risques :
Aucun