Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieure et de la Recherche. Créé en 1939 et dirigé par des scientifiques, il a pour mission de faire progresser la connaissance et être utile à la société dans le respect des règles d’éthique, de déontologie et d’intégrité scientifique.

Missions :
Ce projet se situe dans la thématique générale de l'amélioration des temps de relaxation et de décohérence de circuits quantiques supraconducteurs, en vue de leur application au stockage et au traitement de l'information quantique.
Activités :
Étude détaillée d'une proposition de Philippe Campagne-Ibarcq (INRIA consistant à protéger un circuit de type transmon avec un shunt composé d'une inductance et d'une résistance en série. Intuitivement, ce circuit permettrait de limiter l'effet sur la
décohérence du bruit de charge agissant sur le transmon. Mais un traitement quantique complet du circuit et de son environnement sera nécessaire.
Contexte de travail :
Le ou la candidate sera amenée à travailler principalement en collaboration avec
Benoît Douçot au LPTHE, et à participer régulièrement à des discussions avec Philippe Campagne-Ibarcq (INRIA) et Zaki Leghtas (ENS).

Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

Competences :
Physique des circuits quantiques supraconducteurs.
Modélisation de la décohérence affectant ces circuits.
Contraintes et risques :
Ce travail est théorique, il ne présente pas de contrainte ni de risque particulier.