Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieure et de la Recherche. Créé en 1939 et dirigé par des scientifiques, il a pour mission de faire progresser la connaissance et être utile à la société dans le respect des règles d’éthique, de déontologie et d’intégrité scientifique.

Missions :
Le chercheur/La chercheuse recruté(e) contribuera au développement d’un projet de recherche centré sur l’étude mécanistique de métalloprotéines appartenant à la superfamille des enzymes à radical s-adenosyl méthionine (SAM). Les enzymes étudiées sont impliquées dans des processus métaboliques variés tels que la biosynthèse de cofacteurs, la modification de peptides, des modifications post traductionnelles, la biosynthèse d’antibiotiques, et fonctionnent selon un mécanisme radicalaire utilisant un agrégat 4Fe4S qui clive de manière réductrice la SAM. Le chercheur / La chercheuse recruté(e) rejoindra le laboratoire de bioénergétique et ingénierie des protéines (BIP - CNRS et Aix Marseille Université) situé sur le campus CNRS à Marseille. Il/Elle sera intégré(e) à l’équipe de Biophysique des métalloprotéines et systèmes dynamiques reconnue en particulier pour ses travaux sur les métalloprotéines par les techniques de spectroscopie RPE.
Activités :
Le chercheur/La chercheuse recruté(e) caractérisera par spectroscopie ces enzymes préparées dans différentes conditions au travers de l’étude de leurs cofacteurs métalliques à base de Fer ou de Cobalt retrouvés dans ces enzymes, ou de celle d’intermédiaires catalytiques radicalaires piégés. Pour cela, il/elle utilisera différentes techniques de spectroscopie de résonance paramagnétique électronique (RPE) (onde continue, mode pulsé, multifréquence). L’accent sera mis sur l’étude détaillée de la structure et de l’environnement des espèces paramagnétiques par les techniques impulsionnelles de spectroscopies hyperfines (ENDOR, ESEEM/HYSCORE) multifréquences.
Ce travail sera complété par l’analyse quantitative systématique des données expérimentales par simulation spectrale, en combinaison avec l’utilisation de différents substrats ou analogues, enrichis ou pas en isotopes magnétiques (2H, 13C, 15N, …) afin de décrypter différentes étapes de la catalyse.

Contexte de travail :
Le chercheur/La chercheuse recruté(e) sera intégré(e) au laboratoire de Bioénergétique et Ingénierie des Protéines (BIP) qui est une unité mixte de recherche CNRS/Aix Marseille Université intégrée à l’Institut de Microbiologie de la Méditerranée (CNRS FR3479) et à l’Institut Microbiologie, Bioénergies et Biotechnologie (IM2B) d’AMU. Le BIP développe des recherches dans le domaine de la bioénergétique des microorganismes, du niveau moléculaire au niveau cellulaire.
Le travail du chercheur/de la chercheuse s’insèrera dans un projet collaboratif localement piloté par le Dr. Stéphane Grimaldi au sein de l’équipe de Biophysique des métalloprotéines et systèmes dynamiques et mené en partenariat étroit avec l’équipe ChemSyBio de l’Institut MICALIS (INRAE/Université Paris Saclay). Ce projet est soutenu par plusieurs contrats avec l’Agence Nationale de la Recherche. Au BIP, le chercheur/la chercheuse bénéficiera en particulier des équipements permettant la manipulation anaérobie des
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...

Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

Competences :
Docteur en (Bio)physique ou chimie, ayant soutenu une thèse dans laquelle la RPE a joué un rôle majeur, le candidat/la candidate aura une solide expérience des différentes techniques de RPE et en particulier des spectroscopies hyperfines, ainsi que de la simulation spectrale (Easyspin, Matlab). Une expérience dans la préparation d’échantillons en anaérobie, dans l’électrochimie ou dans la modélisation quantique (DFT) sera appréciée.
Le chercheur/chercheuse recruté(e) devra montrer une réelle capacité au travail indépendant (réflexion, bibliographie,…) dans un environnement multidisciplinaire et collaboratif, un esprit d’équipe ainsi que de bonnes compétences en communication en anglais et pour la rédaction d’articles scientifiques. Des bases en français seront un plus mais ne sont pas obligatoires. Une participation à la réalisation d’activités de vulgarisation scientifique, de formation à la spectroscopie RPE et/ou à l’encadrement de stagiaires (Licence ou Masters) ou de doctorants pourra être également demandée.

Contraintes et risques :