Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieure et de la Recherche. Créé en 1939 et dirigé par des scientifiques, il a pour mission de faire progresser la connaissance et être utile à la société dans le respect des règles d’éthique, de déontologie et d’intégrité scientifique.

Résumé du projet scientifique :
La CPJ vise en premier lieu à coordonner au niveau des laboratoires les recherches sur au moins deux des champs thématiques suivants :
- Quantifier les aspects fonctionnels du microbiome atmosphérique, en précisant ses interactions avec la réactivité chimique, et le rôle sélectif joué par le transport atmosphérique sur la biodiversité microbienne,
- Intégrer les nuages dans leur contexte environnemental et sociétal, en étudiant les échanges surface-atmosphère de matériel chimique et biologique (dont pathogènes) : étudier le transfert de matériel et fonctions biologiques et chimiques le long du cycle de l’eau
- Développer des instruments pour les expérmentations in natura, en laboratoire ou in silico pour quantifier la dynamique des nuages et leur fonctionnement biogéochimique,
- Etudier les transferts et interactions moléculaires dans les milieux multiphasiques nuageux impliquant des mécanismes de photo- et bio-transformation, et leurs implications sur le devenir des nuages.
Résumé du projet d'enseignement :
L’enseignement sera discuté avec l'Université de Clermont Auvergne. Il/elle s’impliquera sur chaque site dans des parcours existants en fonction du profil de la personne recrutée. Le service d’enseignement de 42h équivalent TD intégré dans les CPJ pourra aussi être effectué sous la forme de « missions d’observation » dans la mesure où l’UCA reconnait en local le service d’observation dans le référentiel d’activité des enseignants-chercheurs. Cette possibilité pourra être discutée avec le Directeur de l’OSU OPGC.

Stratégie de l'établissement :
La personne recrutée en CPJ permettra de renforcer les liens entre les recherches interdisciplinaires innovantes qui font du site de Clermont-Ferrand une référence internationale sur la chimie, la physique, l’écologie et la biogéochimie des nuages. La CPJ bénéficiera des recherches innovantes menées en sciences de l'atmosphère, écologie microbienne, chimie environnementale à la fois sur le terrain (Puy de Dôme et autres stations), en laboratoire (chambre de simulation), et in silico.

La CPJ renforcera les recherches menées plus largement sur le cycle de l’eau dans le cadre de la Fédération de Recherche en Environnement (FR 3467) co-portée par le CNRS et l’UCA. La CPJ NUAGES s’inscrit pleinement dans le cadre des prospectives nationales des instituts concernés ainsi que le cadre des Infrastructures de Recherche (IR) co-portées par le CNRS sur le site de Clermont (e.g. IR ACTRIS et ses composantes).

Le CNRS s'engage à maintenir l'excellence française à la pointe de la recherche en sciences de l’environnement, en ouvrant les portes à de nouveaux horizons de recherche, et en contribuant au développement des capacités (instrumentales, expérimentales, méthodologiques) d'acquisition de données pour compléter les connaissances des processus clés troposphériques dans un contexte de changement.

Stragtégie du Laboratoire :
Une réflexion sur le site Clermontois autour de l'évolution de la Fédération des recherches en Environnement a été menée courant 2024. Cette évolution vers des activités interdisciplinaires se recentre autour des thématiques Eau, Environnement et Territoires et se matérialise par la mise en place d’une CPJ inter-institut s’appuyant sur les principaux laboratoires relevant de trois instituts CNRS (INEE, INSU et INC). Les 3 unités cibles sont le LMGE dont la spécificité est d’associer, au sein d’une même structure, des compétences au niveau de la génomique et de la biologie des populations et des écosystèmes et de l’écologie ;  le LaMP dont les activités sont focalisées autour de mesures physico-chimiques dans les nuages en phases liquide, glacée et en phase gazeuse et particulaire interstitielles, et enfin l’ICCF qui focalise ses activités sur le devenir des polluants chimiques dans les compartiments Eau/Végétation/Sol, en particulier sur l’étude bio-physico-chimique des nuages.

Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

Diffusion Scientifique :
La diffusion des résultats passera par des avancées scientifiques de niveau mondial, qui peuvent se caractériser par des productions de tout type : publications, logiciels, brevets, livres… Par ailleurs, le projet mettra en œuvre une communication vers des cibles diverses telles que communautés scientifiques, médias, décideurs, grand public, scolaires, etc., avec un calendrier adapté. Des outils spécifiques pourront être développés comme des sites web, des newsletters ou encore des rencontres, colloques internationaux, écoles d’été et conférences.

Les données issues de la recherche menée dans le cadre de cette CPJ devront être munies de DOI et accompagnées des data paper correspondants à des fins de valorisation. La diffusion scientifique passera aussi par la distribution de données via les Pôles de données l’IR DataTerra.

Science Ouverte :
Le CNRS développe une politique forte en faveur de la science ouverte. La science ouverte consiste à rendre « accessibles autant que possible et fermés autant que nécessaire » les résultats de la recherche. À ce titre, le CNRS vise à ce que 100 % des textes des publications issues des travaux de ses unités soient rendues accessibles à tous, notamment grâce au dépôt dans HAL. Les données produites doivent aussi être rendues disponibles et réutilisables, sauf restriction particulière. Par ailleurs, les principes directeurs de l’évaluation individuelle sont revus en conformité avec la déclaration DORA, plus qualitatifs et tenant compte de toutes les facettes du métier de chercheur.

Science et société :
La relation science-société est désormais reconnue comme une dimension à part entière de l'activité scientifique. Le projet développera cette dimension en synergie avec tous les partenaires. Les travaux de recherche qui en seront issus contribueront à éclairer la décision publique. Des initiatives de sciences participatives pourront être initiées avec des acteurs de l’écosystème socio-économique et culturel du projet.

Stragtégie du Laboratoire :
Une réflexion sur le site Clermontois autour de l'évolution de la Fédération des recherches en Environnement a été menée courant 2024. Cette évolution vers des activités interdisciplinaires se recentre autour des thématiques Eau, Environnement et Territoires et se matérialise par la mise en place d’une CPJ inter-institut s’appuyant sur les principaux laboratoires relevant de trois instituts CNRS (INEE, INSU et INC). Les 3 unités cibles sont le LMGE dont la spécificité est d’associer, au sein d’une même structure, des compétences au niveau de la génomique et de la biologie des populations et des écosystèmes et de l’écologie ;  le LaMP dont les activités sont focalisées autour de mesures physico-chimiques dans les nuages en phases liquide, glacée et en phase gazeuse et particulaire interstitielles, et enfin l’ICCF qui focalise ses activités sur le devenir des polluants chimiques dans les compartiments Eau/Végétation/Sol, en particulier sur l’étude bio-physico-chimique des nuages.