L’institut de physique du globe de Paris
Institut de recherche en géosciences de renommée mondiale fondé en 1921, associé au CNRS, établissement-composante d’Université Paris Cité et regroupant plus de 500 personnes, l’IPGP couvre toutes les disciplines des sciences de la terre et des planètes via l’observation, l’expérimentation et la modélisation, à toutes les échelles de temps et d’espace.

Les thématiques de recherche sont structurées à travers 4 grands thèmes fédérateurs : Intérieurs de la Terre et des planètes, Risques naturels, Système Terre, Origines.

L’IPGP a aussi la charge de services labellisés en volcanologie, sismologie, magnétisme, gravimétrie et érosion. Notamment, les observatoires permanents de l’IPGP surveillent les 4 volcans actifs français d’outre-mer en Guadeloupe, en Martinique, à la Réunion et à Mayotte (REVOSIMA).

L’IPGP héberge des moyens de calcul puissants et des installations expérimentales et analytiques de dernière génération et bénéficie d’un soutien technique de premier plan.

Le département de la formation et des études doctorales de l’IPGP offre à ses étudiants des formations en géosciences qui associent observation, analyse quantitative et modélisation et qui reflète la qualité, la richesse et la diversité thématique des recherches menées par les équipes de l’IPGP.

L'équipe:

Le laboratoire Astroparticules et cosmologie (APC ; http://apc.u-paris.fr/) de l'Université Paris Cité recherche des candidatures pour un post-doctorant dans le domaine de la recherche sur l'énergie noire, avec un accent particulier sur la participation à la Mission Euclid de l'Agence Spatiale Européenne (ESA) et au Rubin Observatory Legacy Survey of Space (LSST).

Missions

La mission principale est d’améliorer notre compréhension des processus physiques responsables de l’accélération des particules et de la production de neutrinos dans certains des environnements les plus extrêmes de l’Univers — les noyaux actifs de galaxies (AGN) dotés de jets relativistes, connus sous le nom de blazars.
En combinant des modèles théoriques avancés avec des données observationnelles issues de détecteurs de neutrinos et d’observatoires multi-longueurs d’onde, le/la chercheur/chercheuse abordera deux questions scientifiques majeures :
- Les sources de neutrinos d’ultra-haute énergie peuvent-elles être identifiées de manière fiable parmi la population d’AGN ?
- Quelles sont les signatures temporelles observables, en neutrinos et en photons, qui permettront aux observatoires de nouvelle génération de détecter et de caractériser ces sources extrêmes ?
La mission inclut également le développement et la maintenance d’outils numériques open-source et de modèles prédictifs, en conformité avec les principes FAIR et les pratiques de science ouverte, afin de garantir un accès large et pérenne aux résultats de la recherche.
Le/la postdoctorant/postdoctorante sera intégré au Laboratoire Astroparticules et Cosmologie (APC) à Paris, au sein d'une équipe interdisciplinaire reconnue pour son expertise en astrophysique théorique et en astrophysique des hautes énergies expérimentale, et collaborera étroitement avec des membres impliqués dans des projets internationaux majeurs tels que KM3NeT, SVOM et CTAO.

Activités

•  Développer et appliquer des modèles numériques avancés de l’accélération de particules et du rayonnement dans les jets d’AGN, avec une attention particulière portée aux approches multi-zones et dépendantes du temps.
•  Réaliser des analyses de données multi-messagers en combinant les observations de neutrinos  avec des données électromagnétiques (radio, optique, rayons X, rayons gamma).
•  Produire des prédictions basées sur les modèles pour la détection de neutrinos d’ultra-haute énergie avec les télescopes actuels et futurs (par exemple KM3NeT, IceCube-Gen2).
•  Simuler les signatures radiatives hadroniques dans les courbes de lumière multi-longueurs d’onde et prédire les caractéristiques observationnelles détectables par les futurs observatoires tels que le CTAO.
•  Assurer le développement et la diffusion d’outils logiciels open-source et de bases de données, en conformité avec les principes FAIR.
•  Collaborer étroitement avec les équipes théoriques et expérimentales de l’APC, en bénéficiant de leur expertise sur les télescopes de neutrinos et l’astrophysique des hautes énergies.
•  Diffuser les résultats de recherche par des publications dans des revues internationales à fort impact et par des présentations dans des conférences scientifiques internationales.

Formation et expérience nécessaires

> Expérience maximale de 5 ans après le doctorat

> Niveau ou diplôme : Doctorat

Compétences attendues

•  Doctorat en astrophysique, en physique des astroparticules ou dans un domaine étroitement lié

•  Expérience en astrophysique des hautes énergies, en analyse de données multi-messagers et en modélisation numérique de sources astrophysiques

•  Maîtrise de la programmation scientifique et du développement logiciel collaboratif (de préférence en Python et dans des environnements open-source)

•  Bonne connaissance des observatoires de neutrinos ou de rayons gamma (par exemple IceCube, KM3NeT, Fermi-LAT, CTA) appréciée

•  Engagement en faveur des pratiques de science ouverte et des principes FAIR

•  Maîtrise de l’anglais, à l’oral comme à l’écrit

•  Capacité à travailler en collaboration dans un environnement de recherche interdisciplinaire

Modalité de candidature

> CV et lettre de motivation

> Contacts (2 contacts obligatoires pour l’entretien) : Matteo Cerruti (cerruti@apc.in2p3.fr) and Antoine Kouchner (antoine.kouchner@u-paris.fr)