Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieure et de la Recherche. Créé en 1939 et dirigé par des scientifiques, il a pour mission de faire progresser la connaissance et être utile à la société dans le respect des règles d’éthique, de déontologie et d’intégrité scientifique.

Missions :
Mettre en place des simulations numériques à l’aide du code CROCO-NS pour différentes configurations et analyser les résultats en développant des diagnostics mettant en évidence les interactions d’échelle.
Activités :
Activité 1 : Simulations numériques sur la région du détroit de Gibraltar
En coopération avec les équipes du projet (LEGOS, LAéro mais aussi d’autres personnes participant au projet) :
Mettre en place des configurations du modèle CROCO-NS et les optimiser pour réduire le coût de calcul. Les configurations seront académiques et réalistes ;
Définir puis coder numériquement (on ou off line) un certain nombre de diagnostics pour analyser les interactions d’échelles (cascade turbulente, mélange) et ses impacts sur les caractéristiques du courant de gravité Méditerranéen et la génération de Meddies (tourbillons Méditerranéens) ;
Un critère important sera basé sur le suivi de la vorticité potentielle et son évolution lors des phases turbulentes en analysant les impacts respectifs du mélange diapycnal et de la friction de fond sur les caractéristiques dynamique d’un courant de gravité.

Activité 2 : Participer à la réflexion sur l’extension du concept de vorticité potentielle pour les écoulements non-hydrostatique :
Études fondamentales sur l’évolution de la vorticité potentielle dans des régimes non-hydrostatiques ;
Réalisation et analyse de simulations numériques de cascade turbulente. Identification des zones de transformation diabatique (liée à la viscosité et au mélange de densité).
Contexte de travail :
Le CDD s'inscrit dans le cadre du projet MOTIONS qui vise à préparer la prochaine génération de modèles numériques pour la dynamique de l’océan. Ces modèles intègreront des raffinements locaux dans des endroits clé ou la dynamique de très petite échelle (non-hydrostatique) est dominante et à modéliser directement. L’objectif principal du projet est de mettre en place cette imbrication de modèle et d’analyser la continuité des processus physiques lors de la descente d’échelle.

Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

Competences :
Savoirs / connaissances : modélisation numérique pour l’hydrodynamique et la circulation océanique ; analyse numérique ; compréhension des processus hydrodynamiques depuis la petite échelle jusqu’à l’échelle géostrophique. Niveau doctorat en océanographie physique ou mécanique des fluides.
Savoir-faire : programmation de codes numériques ; analyse de données physiques et de processus.
Savoirs-être : travail en équipe ; rigueur scientifique ; créativité ; autonomie sur les savoir-faire.
Contraintes et risques :
Temps plein 38h30. Travail de bureau sur ordinateur.