Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieure et de la Recherche. Créé en 1939 et dirigé par des scientifiques, il a pour mission de faire progresser la connaissance et être utile à la société dans le respect des règles d’éthique, de déontologie et d’intégrité scientifique.

Missions :
La muqueuse nasale humaine constitue le premier site de contact pour les infections virales transmises par voie aérienne. Bien que divers modèles in vitro existent pour l’étude des infections virales respiratoires, La composition des modèles in vitro de cette muqueuse ne reflète pas la complexité nécessaire pour reproduire de manière physiologique l’architecture tissulaire et les réponses immunitaires. Pour surmonter ces limitations, nous développons des modèles 3D immunocompétents de la muqueuse nasale humaine, permettant l’étude des réponses immunitaires innées dans le contexte d’une infection par le virus de la grippe.
Activités :
Isolation, culture et caractérisation de cellules primaires à partir d'échantillons biologiques de la muqueuse nasale humaine
Construction de modèles 3D de muqueuse nasale
Amplification de souches virales (grippe) et infection des modèles 3D en laboratoire BSL2
Analyser l'expression des gènes par RT-PCR quantitative
Immunomarquages sur coupes congelées et paraffine
Préparer des manuscrits pour publication dans des revues internationales
Contexte de travail :
La personne recrutée intégrera le laboratoire CNRS UPR3572/I2CT à l'Institut de Biologie Moléculaire et Cellulaire (IBMC) situé sur le campus central de l'Université de Strasbourg, France.
•Acteur majeur de la recherche fondamentale à l'échelle mondiale, le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) est le seul organisme français actif dans tous les domaines scientifiques. Sa position singulière de multi-spécialiste lui permet d'associer les différentes disciplines scientifiques pour éclairer et appréhender les défis du monde contemporain, en lien avec les acteurs publics et socio-économiques.
• Le laboratoire CNRS UPR3572/I2CT « Immunologie, Immunopathologie et Chimie Thérapeutique » s'intéresse aux fondements moléculaires et cellulaires de la réponse immunitaire et ses dysfonctionnements dans le but de définir de nouvelles voies thérapeutiques d'immuno-intervention ciblées dans le traitement de pathologies autoimmunes, tumorales et virales. Il dispose d'équipements de pointe en cytométrie, microscopie et transcriptomique.
• Le groupe « Interactions du système immunitaire avec son microenvironnement » étudie la pertinence fonctionnelle des interactions entre les cellules immunitaires innées et adaptatives et leur environnement immédiat (cellules mésenchymateuses, cellules endothéliales, cellules épithéliales et neurones) dans la santé et la maladie. Ce projet sera dirigé par le Dr. Vincent Flacher (Directeur de recherche CNRS). Le travail repose sur une collaboration avec le service d'oto-rhino-laryngologie du CHU Hautepierre (Pr. C Debry, IHU Strabourg) et l'équipe du Dr. R Smyth (CNRS UPR9002/ARN, Strasbourg).
L'Institut est situé au cœur du campus central de l'Université de Strasbourg, accessible en bus et en tramway. Le CNRS participe au paiement d'une assurance maladie pri
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

Competences :
Connaissance et expérience préalables en biologie moléculaire, culture de cellules primaires humaines, immunologie, ingénierie tissulaire
Connaissance des techniques de biologie moléculaire (PCR, qPCR)
Niveau d'anglais B1 selon le Cadre européen commun de référence pour les langues ; B1 correspondant au niveau d'autonomie
Capacité à rédiger des manuscrits
Capacité à lire et à analyser la littérature pertinente dans le domaine
Autonomie, capacité d'analyser de manière critique son propre travail et celui de ses collègues en faisant des suggestions constructives
Capacité à encadrer des stagiaires et des étudiants
Contraintes et risques :
Contraintes habituelles liées aux travaux de laboratoire en biologie sur échantillons humains.
Travail en laboratoire confiné BSL2 pour les expériences sur le virus de la grippe.