Informations générales
Organisme de rattachement
CNRS
Référence
UMR7031-SANGUE-054
Date de début de diffusion
25/08/2025
Date de parution
13/09/2025
Date de fin de diffusion
23/09/2025
Description du poste
Versant
Fonction Publique de l'Etat
Catégorie
Catégorie A (cadre)
Nature de l'emploi
Emploi ouvert uniquement aux contractuels
Domaine / Métier
Recherche - Chercheuse / Chercheur
Statut du poste
Vacant
Intitulé du poste
Chercheur/Chercheuse en Imagerie passive basse fréquence : Suivi passif de l’état de santé de structure
Descriptif de l'employeur
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieure et de la Recherche. Créé en 1939 et dirigé par des scientifiques, il a pour mission de faire progresser la connaissance et être utile à la société dans le respect des règles d’éthique, de déontologie et d’intégrité scientifique.
Description du poste
Missions :
Le travail portera sur le suivi passif de l’état de santé de structures immergées en fluide lourd en poursuivant le développement des méthodes « Modal Strain Energy » et « Matched Field Processing » pour détecter et localiser un potentiel défaut en condition opérationnelle en fluide lourd.
Ce travail comporte des développements numériques et expérimentaux, et sera réalisé en collaboration avec des chercheurs et chercheuses du LMA des équipes « Ondes et Imagerie » et « Sons », et du laboratoire LISM du CEA Cadarache.
Ce projet de recherche s’inscrit dans la continuité de précédents travaux de thèse (soutenue au LMA en Décembre 2024) portant sur l’ «Imagerie passive basse fréquence ». Ces travaux font suite à plusieurs études sur le sujet (thèses, stages et contrats) sur une période de plus d’une dizaine d’années.
Activités :
Contexte général :
En vue du suivi de l’état de santé structurelle de cuves de réacteurs nucléaires, l’objectif global de ces travaux vise à développer des méthodes de détection et localisation passives de propriétés mécaniques d’une structure à partir des vibrations issues du bruit ambiant dans le réacteur. Les sources de bruit dans le réacteur peuvent être d’origines diverses. Étant donné la méconnaissance ou la difficulté pour déterminer la nature du bruit ambiant dans le réacteur (spectre, distributions spatiale et temporelle, niveaux), l’approche consiste à développer des méthodes passives en déterminant leurs conditions d’emploi mais ne se référant pas à une configuration particulière avec un spectre de bruit particulier.
Les travaux effectués jusqu’à présent se sont concentrés sur le développement de méthodes de monitoring de structures pour deux types de bruit ambiant : bruit d’origine acoustique et bruit d’origine mécanique/vibratoire. Deux méthodologies de suivi de l’état de santé d’une structure à partir d’une analyse modale expérimentale de la structure ont été proposées :
- la détection et localisation d’un potentiel défaut par la méthode de Modal Strain Energy (MSE) à partir de l’analyse des déformées modales issues de l’identification modale,
- ou alternativement la détection et localisation d’un potentiel défaut par la méthode de Matched Field Processing (MFP) à partir de la reconstruction d’un modèle de réponse de la structure inspectée à partir des paramètres modaux prédits par identification modale.
Les approches ont été testées en fluide léger en analysant de façon découplée un bruit ambiant aléatoire issu de sources mécaniques puis acoustiques.
L’objectif est de poursuivre ces travaux sur le développement des méthodes « Modal Strain energy » (MSE) et « Matched Field Processing » (MFP pour détecter et localiser un potentiel défaut sur plusieurs géométries de structures en fluide lourd et pour des configurations de sources aléatoires non connues se rapprochant davantage des conditions opérationnelles. Les travaux prévus ont vocation à faire l
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Conditions particulières d'exercice
Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
Descriptif du profil recherché
Competences :
- Thèse de doctorat en acoustique, mécanique
- Compétences en Vibro-acoustique, traitement du signal, traitement d’antenne
- Compétence et intérêt pour mener des expériences en milieu contrôlé (expériences en cuve)
- Connaissance de Matlab ou Python requise
- Connaissance d’un logiciel de simulation numérique tel que Comsol Multiphysics serait également appréciée
- Excellente maîtrise de l'anglais
- Capacité à travailler en équipe et esprit d'initiative
Contraintes et risques :
Le candidat ou la candidate sera amené(e) à se déplacer sur le site du CEA Cadarache sur plusieurs jours pour mettre en œuvre et mener des expérimentations dans une des cuves du CEA.
Temps plein
Oui
Rémunération contractuels (en € brut/an)
Entre 3081.33 et 4291.70€ brut par mois selon expériences
Pays
Localisation du poste
Europe, France, Provence-Alpes-Côte-D'Azur, Bouches du Rhône (13)
Géolocalisation du poste
MARSEILLE 13
Lieu d'affectation (sans géolocalisation)
13453 MARSEILLE 13 (France)
Critères candidat
Niveau d'études / Diplôme
Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
Spécialisation
Formations générales
Langues
Français (Seuil)