L’administration pénitentiaire, sous l’autorité de la garde des sceaux, ministre de la justice, et avec le concours des autres services de l’Etat, des collectivités territoriales, des associations et d’autres personnes publiques ou privées, assure le service public pénitentiaire ; à ce titre, elle participe à l’exécution des décisions pénales, elle contribue à l’insertion ou à la réinsertion des personnes qui lui sont confiées par l’autorité judiciaire, à la prévention de la récidive et à la sécurité publique, dans le respect des intérêts de la société, des droits des victimes et des droits des personnes détenues. Elle est l’une des cinq directions du ministère de la justice. Son budget annuel s’élève à 3,6 milliards d’euros, dont près de 1,3 milliards hors titre 2. Elle emploie près de 41 000 agents. Outre l’administration centrale, 188 établissements pénitentiaires et 103 services pénitentiaires d’insertion et de probation constituent ses services déconcentrés, répartis en dix directions interrégionales ; elle compte en outre deux services à compétence nationale, l’Agence nationale du TIG et de l’insertion professionnelle et le service national du renseignement pénitentiaire, ainsi qu’une école de formation (ENAP). Elle prend en charge plus de 250 000 personnes, dont environ 170 000 en milieu ouvert et près de 80 000 placées sous écrou.
 

Le service des métiers est composé de deux sous directions et deux missions :

- La sous-direction de la sécurité pénitentiaire : elle développe une approche de la sécurité par l’analyse et la prévention des risques. Elle a pour mission d’améliorer le pilotage des actions de sécurité et de renforcer l’expertise et la gestion des risques ;
- La sous-direction de l’insertion et de la probation : elle a vocation à assurer un continuum entre les activités d‘insertion et de probation en réunissant les métiers et les missions pour une meilleure autonomie. Elle détermine la politique nationale de prise en charge des personnes placées sous-main de justice ;
- La mission de lutte contre la radicalisation violente : elle définit et coordonne la mise en œuvre de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la radicalisation violente, en lien notamment avec les bureaux et départements des sous-directions de la sécurité, de l’insertion et de la probation et avec le service national du renseignement pénitentiaire. Elle définit les besoins nécessaires à l’évaluation et à la prise en charge individualisée des publics placés sous-main de justice radicalisés ou en voie de radicalisation violente. Enfin, elle participe aux instances nationales et internationales relatives à la prise en charge des publics placés sous-main de justice radicalisés ou en voie de radicalisation violente et assure une veille scientifique dans son domaine de compétence

Le chef du secrétariat du service des métiers assure des tâches de secrétariat, supervise l’activité du secrétariat et manage l’équipe. Il a également vocation à assurer en lien avec la SDSP un soutien RH aux agents de la sous-direction et un suivi de certains dossiers de la SD.

 Tâches de secrétariat pour le service des métiers :

- Accueil physique et téléphonique dans le service (préannonce, orientation ou prise de message) ;

- Relation et liaison avec les autres secrétariats ;

- Enregistrement des courriers « arrivée et départ » ;

- Tri et ventilation du courrier, gestion des reproductions ;

- Rédaction de projet de notes et courriers du service des métiers ;

- Réservation des salles de réunion nécessaires à l’activité du service des métiers et organisation logistique des réunions (salle, visioconférence, prestation, etc.) ;

- Organisation et gestion des déplacements des membres du service des métiers (hors SDIP) ;

- Elaboration des états de frais de déplacement des membres du service des métiers (hors SDIP) ;

- Suivi des dépenses de la mission : budget (en lien avec PS5), déplacements, hébergements, notes de frais des membres de la mission (hors SDIP) ;

- Gestion des fournitures et matériels de bureau (hors SDIP).

Tâches de gestion et de suivi d’activité de la SDSP :

- Actualisation de la feuille de route de la sous-direction ;

- Actualisation du site intranet de la sous-direction (organigramme, animation de réseaux et évènements phares, documentations de référence) ;

- Contribution à l’organisation des réunions d’animation de réseau ;

- Gestion documentaire (GED) et des archives (numériques et papier) ;

- Centralisation des fiches établissement et de certaines commandes

Soutien RH de la SDSP : 

- Gestion des congés et suivi des CET ;

- Suivi des propositions d’avancement et de récompenses ;

- Actualisation du tableau de bord RH de la sous-direction en lien avec le PSAC et les chefs de bureaux ;

- Participation aux réunions de service ;

- Appui et conseil informatique aux membres de la mission.

Nombre d’agents à encadrer

   ☐   A                     ☐   B                   2  ✔   C 

Spécificités du poste / Contraintes / Sujétions

Poste soumis à une habilitation au Secret de la défense nationale :                   OUI ✔     NON

Connaissances : 
De l’institution
Juridiques et réglementation pénitentiaire
Outils informatiques (Pack office, libre office)
rédactionnelles

Savoir-être :
Ecoute, discrétion, confidentialité, loyauté, rigueur
Sens de l’analyse et synthèse, des relations humaines
Autonomie, force de proposition, sens de l’initiative
 

Savoir-faire :

Applicatifs informatiques « métiers »
Analyser, synthétiser et rendre compte
Rédiger, communiquer
Informer, alerter

Groupe RIFSEEP : 1

Organisation de travail : Possibilité de télétravail

Restauration : Oui

Accessibilité en transport / Parking : Oui