Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieure et de la Recherche. Créé en 1939 et dirigé par des scientifiques, il a pour mission de faire progresser la connaissance et être utile à la société dans le respect des règles d’éthique, de déontologie et d’intégrité scientifique.

Missions :
La mission de l'ingénieur-e recruté-e sera de mettre en oeuvre les expériences permettant d'évaluer l'immunogénicité et la protection de vaccins ARN contre la tuberculose
Activités :
- vaccination chez la souris
- prélèvements d'organes notamment poumons, rate et ganglions lymphatiques et mis en suspension des cellules
- préparation de surnageants à partir des organes collectés et dissociés pour la mise en oeuvre d'immunoessais de type ELISA,
- participer aux tâches collectives du laboratoire
-préparation d'ARN totaux à partir à partir des organes collectés et dissociés pour la mise en oeuvre de qPCR
-étalement des organes pour détermination des charges bactériennes
- réalisation de marquages anticorps pour des analyses par cytométrie spectrale
- réalisation de coupes pour analyses histologiques et par immunofluorescence
- acquisition, analyse, présentation et discussion des données en français et en anglais
- participation à des réunions de travail (visio ouy déplacement) avec notre partenaire sudafricain et possiblement à des congrès
Contexte de travail :
Le travail sera réalisé à l'Institut de Pharmacologie et de Biologie Structurale du CNRS dans l'équipe d'Olivier Neyrolles. L'équipe d'Olivier Neyrolles travaille sur les interaction des mycobactéries avec l'hôte. Le projet est financé par l'ANRS dans le cadre d'un appel d'offre conjoint ANRS MIE/SAMRC impliquant une collaboration avec l'équipe de Kristie Bloom (Witwatersrand University, Johannesbourg, Afrique du Sud) spécialiste de la production de vaccins ARNm notamment dans le cadre de la tuberculose. Le travail impliquera la manipulation de souris vaccinées puis infectées par la bactérie M. tuberculosis qui se manipule en environnement de sécurité de niveau BSL3. L'ingénieur-e évoluera dans une équipe pluridisciplinaire (biochimie, génétique, microbiologie, immunologie) reconnue sur le sujet nationalement et internationalement.

Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

Competences :
- compétences techniques et conceptuelles en immunologie, vaccinologie, expérimentation animale, maladies infectieuses
- maitrise de la cytométrie multiparamétrique notamment spectrale
- rigueur expérimentale
- capacité à présenter et discuter les résultats en français et en anglais
Contraintes et risques :
Le travail sur M. tuberculosis (pathogène de type 3) implique une formation donnée en interne et l'autorisation d'accès à des zones à régime restrictif ainsi qu'un suivi médical régulier. Le travail sera réalisé sur la souris de laboratoire. Aucun astreinte n'est associée à la mission.