Nantes Université est un établissement public d’enseignement supérieur et de recherche qui propose un modèle d’université inédit en France unissant une université, un hôpital universitaire (CHU de Nantes), un institut de recherche technologique (IRT Jules Verne), un organisme national de recherche (Inserm) et des grandes écoles (Centrale Nantes, école des Beaux-Arts Nantes Saint-
Nazaire, École d’Architecture de Nantes).

Ces acteurs concentrent leurs forces pour développer l’excellence de la recherche nantaise et offrir de nouvelles opportunités de formations, dans tous les domaines de la connaissance.

Durable et ouverte sur le monde, Nantes Université veille à la qualité des conditions d'études et de travail offertes à ses étudiantes, étudiants et personnels, pour favoriser leur épanouissement sur tous ses campus de Nantes, Saint-Nazaire et La Roche-sur-Yon.

Le CENS, Centre nantais de sociologie, créé en 1998, est le seul laboratoire de sociologie implanté sur le territoire
de l'Académie de Nantes et sur celui des Pays de Loire. Depuis 2015, il est rattaché au CNRS. Il attire à lui des
enseignants-chercheurs d'autres institutions que l'UFR de sociologie : UFR STAPS, Université catholique d'Angers, Ecole des mines, IUT et INSPE de Nantes ; il regroupe aujourd'hui 48 chercheurs et enseignants chercheurs titulaires (dont 3 CR CNRS), 25 doctorants, 2 post-doctorants, 2 chercheurs en délégation CNRS et 3 personnels administratifs (BIATSS) dont une ingénieure d’études spécialisée dans le traitement des données statistiques.

Le projet de recherche PROMETS (Populations Rurales et Offre de MEdication des Troubles Scolaires), impliquant 3 chercheur.es (Romuald Bodin, Claire Lemêtre et Sophie Orange), vise à estimer quantitativement et qualitativement le recours à des praticiens alternatifs (et son évolution) dans l'accompagnement des difficultés scolaires des enfants en zone rurale, en lien avec la désertification médicale, et les effets produits sur les inégalités de prise en charge des élèves.

Dans les territoires ruraux, différents thérapeutes se réclamant de médecines alternatives ou complémentaires proposent des accompagnements en lien avec les difficultés scolaires et comportementales rencontrées par les enfants à l'école. À la différence des psychologues ou des orthophonistes, dont le recours – par les écoles comme par les parents – dans le diagnostic et le traitement des troubles d'apprentissage est institutionnalisé et permet l'accès à des dispositifs spécifiques de prise en charge (aménagements scolaires, reconnaissance MDPH, etc.), ces professionnels du soin (kinésiologues, hypnothérapeutes, coachs intuitifs, magnétiseurs, sophrologues, etc.) ne sont pas reconnus juridiquement comme professionnels de santé. Or, la faible dotation des campagnes en professionnels de santé reconnus par le code de la santé publique et l’extension de la relégation à la sphère médicale des difficultés scolaires à l’école, conduisent les parents à se tourner fréquemment vers les praticiens alternatifs.

• Recenser les praticiens alternatifs impliqués dans la prise en charge de la difficulté scolaire en Loire-Atlantique et cartographier leur présence dans les territoires ruraux : réalisation d’une base de données et de planches cartographiques.

• Réaliser une analyse des modalités de leur installation, de leurs liens avec les collectivités territoriales et locales et de leurs rapports avec les professionnels de santé conventionnels : dépouillement des archives des collectivités territoriales et locales, réalisation d’entretiens informatifs complémentaires.

• Assister les chercheurs titulaires engagés dans le projet de recherche dans le recueil et le traitement des données : identification des enquêté.es possibles (praticien.nes et patientèles), prise de rendez-vous, préparation des missions, participation au recueil et au traitement des données (retranscriptions des entretiens).

• Participer à la rédaction d’un rapport d’étape.

Formation et/ou qualification : Bac + 4 (Master 1) en sociologie ou sciences sociales.

Expériences antérieures bienvenues pour occuper le poste : expérience de rédaction d’un mémoire de recherche en sociologie, expérience professionnelle auprès de collectivités territoriales ou locales.
Poste ouvert aux agents susceptibles de se prévaloir d’une priorité légale conformément aux dispositions de l’article 60 de la loi du 11 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l’État (sur présentation d’un justificatif).

Date limite de réception des candidatures : 31/01/24

Date de la commission de recrutement : 09/02/24

Date de prise de fonctions souhaitée : 20/02/24