Le CRHST exerce des missions spécifiques définies par le code de la santé publique (articles, R. 1221-32 et 33, R. 1413-61-4).
Il est ainsi chargé sur la région :
- de veiller au respect des règles de sécurité transfusionnelle et d’hémovigilance, de favoriser et coordonner le développement de son dispositif en région
- d’apporter appui et accompagnement aux établissements de santé
- d’animer un réseau régional d’hémovigilance.
L’hémovigilance a pour objectif de garantir la sécurité transfusionnelle (environnement et produits) sur la base d’une amélioration continue des pratiques à tous les niveaux de la chaîne transfusionnelle (du donneur au receveur).
Médecin référent en hémovigilance et sécurité transfusionnelle, le CRHST apporte un accompagnement de fond au sein d’un réseau de correspondants institutionnellement bien identifiés.
La promotion de la « culture positive de l’erreur », la déclaration et l’analyse systématiques des incidents et effets indésirables de la chaine transfusionnelle participent à l’amélioration continue de la qualité des soins.

Missions et activités principales du poste :

Dans chaque région, les coordonnateurs régionaux d'hémovigilance et de sécurité transfusionnelle exercent leurs missions de vigilance dans les conditions définies à l'article R. 1413-61-1 et suivants du code de la santé publique et dans l’arrêté du 5 février 2021 pris en application de l'article R. 1413-61-4 définissant les missions des centres et coordonnateurs régionaux sur les vigilances relatives aux produits de santé.

Ils doivent ainsi assurer les missions suivantes :
-       contrôler l'exhaustivité et la qualité de la traçabilité des produits sanguins labiles et des actes transfusionnels,
-       veiller à la mise en place et au bon fonctionnement de l'échange des données transfusionnelles entre les établissements de santé,
-       participer aux comités ou sous-commissions chargés de la sécurité transfusionnelle et de l'hémovigilance au sein de chaque établissement de santé ayant une activité transfusionnelle,
-       rendre les avis obligatoires prévus par le code de la santé publique, notamment les autorisations de dépôts de sang dans les établissements de santé,
-       donner un avis lorsque l'Agence régionale de santé ou l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé les sollicite,
-       accompagner les agences régionales de santé, à leur demande, dans les démarches d'autorisation ou d'inspection relatives à la sécurité transfusionnelle,
-       collaborer à titre d’expert avec les médecins inspecteurs de santé publique et les pharmaciens inspecteurs de santé publique lors des missions d’inspection contrôle en lien avec l’activité transfusionnelle (dépôts de sang, laboratoires de biologie médicale…),
-       suivre la mise en œuvre par chaque établissement de santé et de transfusion sanguine de la région des dispositions en matière d'hémovigilance, des mesures préventives et correctives prise

Le CRHST est un médecin praticien hospitalier ou possédant des qualifications équivalentes, doté d’une expérience en matière de transfusion sanguine. Il est nommé pour une durée de cinq ans, renouvelable, par décision du directeur général de l’ARS prise après avis de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).

Activités particulières :
-  Participation aux réunions nationales de l'ANSM, aux réunions de la conférence nationale des CRHST (CNCRH) et le cas échéant aux différents comités scientifiques.
-  Participation à divers travaux et enseignements régionaux et nationaux.
Activité de suppléance d’autres CRHST possible.

Interlocuteurs et partenaires :
-  Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)
-  Établissement français du sang (EFS)
-  Différents acteurs du réseau régional d’hémovigilance
-  Établissements de santé publics et privés de Normandie
-  Membres du réseau des CRH et leurs assistantes
-  Directions métiers de l’ARS concernées par les thématiques sécurité, qualité        et veille

Spécificités du poste / contraintes :
Nombreux déplacements dans les établissements de santé de la région ainsi qu’à l’ANSM