La Direction générale de la recherche et de l'innovation (DGRI) pilote l'élaboration de la stratégie nationale de recherche, en étroite collaboration avec les ministères concernés. Elle s'assure de sa mise en œuvre et veille à son évaluation. A ce titre, elle contribue au renforcement de la capacité nationale d'innovation. Elle définit la stratégie européenne et internationale en matière de recherche et d'innovation. Au sein de la DGRI, le Service de la stratégie de la recherche et de l’innovation (SSRI) définit et élabore la vision stratégique de l’Etat en matière de recherche et d’innovation dans les dimensions nationales, européennes et internationales.

Le secteur scientifique A1 auquel le poste est rattaché, s’attache à la compréhension des mécanismes physiques, chimiques et biologiques impactant le système Terre. Cette mission englobe notamment l’étude de l’environnement en général y compris dans sa composante sciences de la Terre ou One Health, de l’agriculture, de l’écologie, du climat, de l’astrophysique, de la biodiversité et des sciences marines et polaires. Le secteur travaille non seulement étroitement avec les ministères sectoriels, mais présente aussi une forte activité sur les questions européennes ou internationales.

EFFECTIFS DE LA STRUCTURE : 13 A 1 B C

Les impacts des pressions anthropiques sur l’environnement ont des conséquences importantes sur la santé humaine et représentent un enjeu sociétal majeur. Leur étude s'inscrit dans le concept « One Health/Une seule santé » qui vise à une approche intégrée de tous les aspects de santé humaine, santé animale et gestion des écosystèmes. Ce concept met en avant la nécessité de politiques intégrant la santé humaine et la biodiversité. De telles  politiques de recherche impliquent, par exemple, de travailler autant sur les questions d’écotoxicologie que sur l’identification des facteurs d’émergence des maladies infectieuses. Dans ce contexte, plusieurs plans interministériels cherchent à évaluer et réduire les impacts toxiques sur la santé et les écosystèmes, notament les : Plan national Santé Environnement, Plan Chlordecone, Plan national Perturbateurs Endocriniens, Plan Eco-Phyto, Plan Antibiorésistance.

Le ou la chargée de mission a pour périmètre scientifique l’ensemble des domaines liées aux sujets « environnement – santé » notamment lorsqu’ils s’inscrivent dans une approche « Une seule santé ». Sa mission consiste à alimenter la stratégie nationale sur ces questions et à accompagner l’évolution du paysage actuel de la Recherche en termes de programmation et d’organisation.

Il/elle veille à intégrer l’actualité européenne à ce pilotage stratégique, en particulier sur les questions de soutenabilité, de pollutions chimiques, d’exposome, de réflexions sur les phytosanitaires ou d’adaptation au changement climatique.

Le/la chargé de mission est en charge, dans son champ d’activité, du suivi :

-       des outils recherche labellisés France 2030 dont les PPR, et PEPR associés ;

-       des Partenariats européens (JPI/Partenariats Horizon Europe) ;

Il/elle suit, au sein des établissements de recherche, les actions traitant de ces sujets et contribue aux Plans et Stratégies nationaux en lien avec son domaine.

Pour mener à bien son action, il/elle dialogue régulièrement avec les acteurs de l’ESR et avec ses homologues au sein des autres ministères concernés.

Il/elle travaille en lien étroit avec les autres chargé.e.s de mission et avec les autres secteurs scientifiques, en particulier le Secteur biologie-santé, lorsque les sujets abordés sont aux interfaces.

Placé(e) sous l’autorité de la cheffe de secteur scientifique, le ou la chargée de mission l’assiste sur toutes ces questions.

Il/elle assure la représentation du MESR à certains conseils d’administration des organismes ou institutions, comités scientifiques ou comités interministériels, européens et internationaux.

Poste en mise à disposition (MAD) à 60% (ou plus selon le périmètre)

Chercheur ou enseignant-chercheur expert dans le domaine de l’écotoxicologie.

Connaissances :

Pour le pilotage de la recherche : le/la candidat.e doit posséder une bonne connaissance des grands enjeux scientifiques dans le domaine Environnement-Santé (écotoxicologie ou plus largement dans celui des impacts anthropiques sur les écosystèmes, etc…). Il/elle dispose d’une bonne connaissance des grandes infrastructures de recherche dans ce domaine ainsi que du cadre national et régional, européen et international du pilotage des organismes de recherche et des structures de recherche. Il/elle doit faire preuve d’ouverture vers les domaines connexes, et acquérir rapidement une vision transversale de ces domaines.

Compétences :

Le ou la candidate doit savoir :

×           Animer un réseau,

×           Conduire un projet / une démarche,

×           construire une vision stratégiques

×           Représenter un ministere

×           Argumenter et convaincre

×           Rédiger des rapports et notes d’analyse et de synthèses

Il est attendu des candidat.e.s une capacité et une volonté d’ouverture et d’adaptation rapide, non seulement aux sujets en lien direct avec son champs d’expertise, mais aussi aux enjeux stratégiques de l’ensemble des domaines couverts par le poste.

Savoir être :

Réactivité, esprit de synthèse, écoute, sens des relations humaines, sens de l’initiative et des responsabilités, ouverture et curiosité, force de proposition, facilité d’adaptation au travail en administration centrale.

Poste en mise à disposition (MAD) à 60%

Personnes à qui adresser les candidatures (mail) : Anne PUECH, cheffe du secteur Environnement-Univers, anne.puech@recherche.gouv.fr ; Delphine VIDART-DUFORT, CM affaires administratives SSRI, delphine.vidart-dufort@recherche.gouv.fr

Personnes à contacter (mail et /ou téléphone ) : Anne PUECH, anne.puech@recherche.gouv.fr ; Christophe Schwartz, christophe.schwartz@recherche.gouv.fr

Boîte mail générique de recrutement : recrutement-dgri@ministère.gouv.fr