Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieure et de la Recherche. Créé en 1939 et dirigé par des scientifiques, il a pour mission de faire progresser la connaissance et être utile à la société dans le respect des règles d’éthique, de déontologie et d’intégrité scientifique.

Missions :
L’assistant, l'assistante met en œuvre des techniques spécialisées afin d’obtenir et étudier des échantillons biologiques.
La mission consiste à mener des recherches sur les flavivirus neuro-tropiques transmis par les tiques et les moustiques pour comprendre et comparer les mécanismes moléculaires et cellulaires des interactions ARN-protéines impliqués dans l’infection virale et la réponse immunitaire innée à travers différents hôtes.
Activités :
• Culture de lignées cellulaires modèles (neurones, monocytes,…).
• Cloner et surexprimer des gènes par transfection.
• Supprimer l’expression de gènes par RNAi.
• Extraire l’ARN, analyser l’expression de gènes et réplication virale par RT-PCR quantitative.
• Extraire des protéines et analyse de leurs interactions.
• Consigner, mettre en forme et présenter les résultats
• Rédiger et actualiser les fiches de préparation et de protocoles techniques
• Participer aux tâches communes du laboratoire
Contexte de travail :
Le candidat sélectionné/la candidate sélectionnée intégrera un projet de recherche mené par un chercheur postdoctoral et basé sur une étroite collaboration entre deux groupes de l'Institut de Biologie Moléculaire et Cellulaire (IBMC) situé sur le campus central de l'Université de Strasbourg, France :
- Le groupe « Immunité innée antivirale chez la drosophile », au sein de l’unité « Modèles insectes d'immunité innée » (CNRS UPR9022). Cette unité étudie les bases moléculaires et cellulaires des défenses de l'hôte contre les infections chez les arthropodes (mouche du vinaigre Drosophila melanogaster, moustique tigre Aedes aegypti, et tiques du cerf Ixodes spp.). Elle comporte 50 personnes et est dirigé par le Pr. Jean-Luc Imler
- Le groupe « ARN non codants et infections virales », au sein de l’unité « Architecture et réactivité de l'ARN » (CNRS UPR9002) qui étudie les rôles et les propriétés des ARN non codants au cours des maladies liées aux virus. Cette unité comporte 100 personnes et est dirigée par le Dr Roland Marquet.

Le projet de recherche est géré par le Prof. Carine Marine de l’unité M3I en collaboration avec le Dr Sébastien Pfeffer dans l’unité ARN.

38h30 par semaine, du lundi au vendredi, horaires de jour

Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

Competences :
• Posséder des connaissances générales en biologie (en virologie serait un plus)
• Connaître les outils et techniques d’étude de l’acide nucléique
• Savoir rédiger des procédures techniques
• Niveau d'anglais B1 selon le Cadre européen commun de référence pour les langues ; B1 correspond à un niveau d'utilisateur indépendant
• Diplôme minimum requis : BTS ou DUT, biologie et/ou biotechnologies

Contraintes et risques :
Contraintes habituelles liées au travail en laboratoire de biologie, suivi des expériences et entretien des lignées de drosophile et de bactéries). Intervention ponctuelle éventuellement au cours du week-end pour lancer une culture bactérienne.

Le CNRS participe aux frais de transport en commun et de la mutuelle santé.
Une salle de convivialité est disponible pour les repas (frigo, micro-ondes)