Une université d’excellence

Université de recherche intensive, leader mondial en écologie, l’Université de Montpellier est un établissement public expérimental qui figure dans le top 200 du classement de Shanghai. Elle couvre plusieurs champs disciplinaires sciences et techniques, droit, économie, environnement, administration, gestion, médecine, pharmacie, activités physiques et sportives, biologie, informatique, sciences de l’éducation, science politique. Elle a obtenu en 2022 la labellisation I-SITE (Initiative Science Innovation Territoires Economie) qui associe 15 partenaires de recherche et d’innovation du territoire. Ce Programme d'Excellence (PEI) porté par l’Université de Montpellier s’articule autour des enjeux "Nourrir, Soigner, Protéger" et s’appuie sur tous les domaines scientifiques de l'Université et de ses partenaires. Elle coordonne le Pôle Universitaire d’Innovation (PUI).

Une université engagée

En lutte contre toutes les formes de discrimination, l’Université de Montpellier est engagée pour la promotion de la diversité, l’égalité entre femmes et hommes et pour l’inclusion des personnes en situation de handicap. L’UM place aussi le développement durable au cœur de sa politique et de son savoir-vivre. Une démarche saluée par le palmarès du Times Higher Education qui la place en tête des universités françaises les plus performantes en terme de développement durable.

Le projet du CEFE vise à comprendre la dynamique, le fonctionnement et l’évolution du vivant, de «la bactérie à l’éléphant », et « du génome à la planète ».

Il s’appuie sur trois ambitions :
Comprendre le monde vivant pour anticiper ce que sera demain ;
Conduire à des innovations et répondre aux attentes de la société ;
Pratiquer une science « rassembleuse » et diverse dans ses approches disciplinaires.
Les questions de recherche sont posées dans un contexte marqué par la prégnance des changements planétaires, le développement de nouvelles technologies de manipulation du vivant, et l’exigence croissante de la société pour la recherche.

Description sommaire du projet : Les piqûres d'acariens ornithophiles du genre Dermanyssus chez les humains dans les villes sont de plus en plus souvent signalées dans le monde entier. Comme l'acarien est petit, qu'il se comporte comme une punaise de lit et qu'il produit des lésions cutanées non spécifiques, la fréquence de ces événements reste largement sous-estimée.

La compréhension de la dynamique d'exposition à ces acariens est une question de santé publique d'autant plus importante que l'on sait peu de choses sur leurs capacités vectorielles vis-à-vis des micro-organismes pathogènes. Trois espèces très proches de Dermanyssus sont associées à des oiseaux communément présents dans les villes, avec une spécificité d'hôte contrastée. L'état actuel des connaissances suggère des différences contre-intuitives dans la relation acarien-homme : parmi les humains exposés, l'espèce spécialisée dans les pigeons semble piquer plus fréquemment les humains que l'espèce généraliste, qui est par ailleurs omniprésente dans l'élevage de volailles. Mais cela n'a jamais été quantifié. Et nous ne savons pas si l'espèce spécialisée dans les martinets pique l'homme. Cela soulève de multiples questions sur le rôle des kairomones odorantes et de la configuration des surfaces dans la recherche de nourriture : comment ces animaux, contraints à ramper sur les surfaces car dépourvus d’ailes, gèrent-ils les signaux irréguliers qu’y produisent les panaches odorants tridimensionnels ? Ces acariens répondent-ils aux stimuli odorants émis spécifiquement par les oiseaux ou également à ceux émis par les mammifères ? Quelle est la contribution relative des trois espèces d'acariens à l'exposition humaine ? Comment les réponses aux stimuli odorants ont-elles évolué entre les trois espèces ? Nous étudierons la dynamique de l'exposition humaine à Dermanyssus dans le cadre d'une approche multi-outils et One-Health.

Mission principale : onduire des analyses de laboratoire sur des acariens prélevés sur le terrain ou cultivés au laboratoire.

Définition des tâches à accomplir :
- Réaliser des analyses biomoléculaires et des tests biologiques sur acariens au laboratoire
- Rédiger et actualiser des protocoles techniques
- Préparer des tableaux de données et des rapports d'analyse
- Participer à l'organisation des collectes de prélèvements sur le terrain - et éventuellement à la collecte elle-même.

Description précise de l’évènement ou du résultat objectif déterminant la fin de la relation contractuelle ainsi que les modalités d’évaluation et de contrôle de ce résultat :
Fourniture de tableaux de données génotypiques et de données biologiques, rapports d'analyse.

- Biologie analytique et expérimentale,
- Biologie moléculaire,
- Bonnes pratiques de laboratoire,
- Un goût pour les insectes ou les acariens serait un plus.

Dépôt CV et Lettre de Motivation : https://umemplois.umontpellier.fr/poste/2024-R0031(2)

Référence de l’offre à rappeler dans votre lettre de motivation : 2024-R0031

Clôture des candidatures le 21/03/2024 à 23h59

Contacts :
organisation du recrutement : drh-recrut-biats@umontpellier.fr / 04 67 14 99 30
renseignements sur le poste : lise.roy@univ-montp3.fr / 06 69 78 76 87